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Voici Ces secrets gardés par Amougou Belinga qui inquiètent Biya quitte à libérer un assassin présumé

Il est de notoriété publique que Jean-Pierre Amougou Belinga est le suspect numéro 1 de l’assassinat de son compatriote journaliste Martinez Zogo. L’homme d’affaires a déjà passé plusieurs jours au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) pour une audition complète. Il y est avec le directeur général du groupe L’Anecdote Bruno Bidjang.

Les dernières informations font état d’une prochaine libération de Jean-Pierre Amougou Belinga, propriétaire des télévisions Vision 4 et Télésud.

On sait que le zomloa des zomloa a été conduit au tribunal militaire de Yaoundé mais que le commissaire du gouvernement l’a retourné au SED pour avoir des compléments de l’enquête.

Et alors qu’on entend que des ministres du gouvernement comme celui des Finances Louis-Paul Motaze et celui de la Justice Laurent Esso seraient sur le point d’être auditionnés, certains lanceurs d’alerte évoquent la possibilité que Jean-Pierre Amougou Belinga soit remise en liberté.

Le chef de l’Etat Paul Biya, leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), hésiterait encore. Les ministres cités ci-haut et l’homme d’affaires sauraient des choses compromettantes qui pourraient faire chavirer l’Etat.

Le journaliste Michel Biem Tong écrit justement à cet effet qu’entre « rendre justice pour rassurer les Camerounais et le monde entier et préserver des secrets d’Etat, le cœur de Paul Biya balance et re-balance », faisant certainement allusion à l’une des chansons les plus connues du chanteur ivoirien Daouda le sentimental.

Dans un autre post, Tong s’interroge : « Jean-Pierre Amougou Belinga va sortir parce qu’il détient tous les secrets des hommes de Biya. Et Edzoa, Marafa avaient quoi ? ».

Michel est un homme de média qui a fait la prison au Cameroun avant de s’exiler. Depuis le début de l’affaire Martinez Zogo, il dénonce tout ce qu’il y a à dénoncer. Comme la fois passée où il a souhaité que tout le monde arrête de semer la confusion : « Jean-Pierre Amougou Belinga est bel et bien le suspect n°1 dans l’assassinat de Martinez Zogo ».

De son point de vue, « il est bien vrai selon des sources dignes de foi que Martinez Zogo était acquis au clan de Ferdinand Ngoh Ngoh et que l’assassinat du journaliste sert ses ambitions politiques. Mais soupçonner Ferdinand Ngoh Ngoh d’avoir tué Martinez Zogo pour neutraliser un clan rival c’est se foutre de l’intelligence du grand nombre ».

Donc, « il est évident que le suspect numéro dans la disparition de l’animateur radio s’appelle Jean-Pierre Amougou Belinga. Pas mal d’indices, au-delà des aveux du colonel Justin Danwe de la DGRE, devant la commission d’enquête, renforcent cette évidence ».

Comme par exemple le fait que « Jean-Pierre Amougou Belinga et son groupe ont soudoyé des activistes vivant en Europe afin que ces derniers l’innocentent sur les réseaux sociaux et orientent l’opinion vers le clan Ferdinand Ngoh Ngoh ».

Autrement dit, « nul besoin d’être rompu à l’enquête policière pour y voir de motifs clairs de suspicions sur le zomloa. A tous ceux qui espèrent encore que Jean-Pierre Amougou Belinga va être relaxé, j’aimerais juste leur rappeler que personne ne dit qu’il a commandité le meurtre de Martinez Zogo. Ce que nous disons est qu’il est suspecté d’assassinat et cette infraction relève du crime en droit pénal », soulève Michel Biem Tong.

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