à la uneCameroun

Vers un « oui » à l’initiative pour une 13e rente AVS


Les résultats de l’étude sanitaire sur la pollution des sols aux dioxines dans la région lausannoise seront connus cet été. La récolte des données est terminée, mais celles-ci doivent encore être analysées.

Le but de l’étude, menée par Unisanté, vise à mesurer la concentration de dioxines dans le sang et à la comparer entre deux groupes de 50 participants: ceux qui se trouvent à Lausanne dans le périmètre de pollution et ceux qui vivent ailleurs dans le canton.

Pour l’ensemble des participants, la concentration moyenne de dioxines a déjà pu être calculée. Elle se monte à environ 7,5 pg TEQ par gramme de graisse. S’il n’existe pas de valeur de référence en Suisse, ce chiffre est « comparable aux observations faites dans des pays voisins, la France par exemple », indiquent mardi le Canton de Vaud et la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Variabilité attendue

Les données récoltées montrent « une grande variabilité » à l’intérieur des deux groupes. Celle-ci était toutefois attendue, sachant que les participants présentent des facteurs biologiques et d’exposition très individuels (âge, corpulence, régime alimentaire, etc), a précisé le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS), contacté par Keystone-ATS.

La suite de l’étude permettra de mieux comprendre cette variabilité. Unisanté va désormais analyser les résultats, en particulier le croisement des résultats sanguins avec les questionnaires remplis par les participants.

Les résultats et leur interprétation seront communiqués « en principe à l’été 2024 ». Ils permettront, le cas échéant, d’affiner les mesures de santé publique.

Dépollution: projets en cours

Concernant les sols, le Canton et la Ville rappellent que plusieurs projets pilotes de dépollution des terres en laboratoire ont été lancés le printemps dernier. Il s’agit notamment d’obtenir une dégradation des polluants par des micro-organismes ainsi que par un traitement thermique.

Ces tests sont jugés « prometteurs ». Les études se poursuivent afin d’évaluer « la faisabilité de recourir à ces traitements à plus large échelle. »

En parallèle, des explorations sont menées en matière de lavage de terres, à l’aide notamment de techniques habituellement appliquées à d’autres types de pollutions. Leurs résultats sont attendus pour le deuxième semestre de cette année.

« A terme, l’ensemble des données récoltées permettront d’évaluer les…





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp