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Une institutrice condamnée en première instance pour « harcèlement et violences » jugée en appel ce lundi


Elle espère convaincre ses juges en appel. Une institutrice du Loiret, condamnée en septembre 2022 à dix mois de prison avec sursis pour harcèlement moral et violences sur mineur de 15 ans par le tribunal correctionnel de Montargis, comparaît à nouveau ce lundi 25 septembre devant la cour d’appel d’Orléans.

En première instance, elle a été reconnue coupable d’avoir tenu des propos humiliants envers ses collègues mais aussi d’avoir infligé des violences physiques et psychologiques à ses jeunes élèves. Sa sanction avait été assortie d’une interdiction d’exercer. Elle est donc suspendue depuis un an.

L’affaire débute en octobre 2021 lorsqu’une professeur des écoles en poste à Courtenay (Loiret) porte plainte contre sa collègue qui enseigne également en CP. Elle lui reproche de l’isoler des autres enseignants de l’établissement et de la rabaisser devant les élèves. Lors de l’enquête préliminaire, la gendarmerie va procéder à de nombreuses auditions de membres de la communauté éducative, de parents mais aussi d’enfants.

Certains élèves vont alors indiquer avoir peur de leur maîtresse. Il lui est également reproché d’avoir empêché certains bambins de se rendre aux toilettes, les contraignant à faire leurs besoins sur eux. En dépit de ses dénégations, le tribunal était rentré en voie de condamnation, à la fois pour harcèlement moral sur deux collègues et violences sur six élèves.

Son nouvel avocat, Me Adrien Sorrentino, dénonce une enquête « uniquement à charge ». « Suite aux premiers signalements de sa collègue, l’inspection académique avait effectué plusieurs visites au sein de l’établissement qui n’avaient révélé aucun manquement de la part de ma cliente », rappelle le pénaliste parisien.

« Lors de leurs investigations, les gendarmes n’ont retenu aucun des témoins soulignant la qualité de son travail. Il y a un problème de collusion et déloyauté. Ma cliente assume d’être rigoureuse et stricte mais assure qu’elle ne s’en est jamais prise à ses élèves. En quinze ans d’ancienneté, son dossier administratif est parfait. Elle est victime d’un dossier monté de toutes pièces. »



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