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Une étude a tranché sur les 3 poissons gras les plus sains



Le poisson nous promet des protéines de qualité, du fer et pour certains des oméga-3. Le Programme National de Nutrition Santé (PNS) recommande ainsi de le consommer deux fois par semaine, dont au moins un poisson gras.

Si les poissons gras ont autant la côte, c’est pour leur teneur en oméga-3. « Les oméga-3 sont des acides gras dits essentiels car le corps humain ne sait pas les synthétiser : ils doivent donc être apportés par l’alimentation. Ils sont nécessaires au développement et au bon fonctionnement de notre organisme. Ils participent en effet à la bonne santé cardiovasculaire, de la rétine, du cerveau et du système nerveux », indique le PNNS (Programme National de Nutrition Santé).

Les poissons gras regroupent notamment le saumon, la sardine, le thon, le maquereau ou encore le hareng. De récentes études prônaient la consommation de saumon pour prévenir les maladies cardiaques. Or, une nouvelle recherche parue au sein de Nature Food a révélé que les poissons sauvages (dont se nourrissent les saumons), comme le maquereau, le hareng et les anchois, pourraient être plus sains que le saumon lui-même.

Il ne s’agit pas de supprimer le saumon, mais de varier davantage

« Apporter quelques petits changements à notre alimentation en fonction du type de poisson que nous mangeons peut grandement contribuer à modifier certaines de ces carences et à améliorer la santé de notre population et de notre planète », indique l’auteur principal de l’étude, le Dr David Willer, du Département de zoologie de l’Université de Cambridge.

Si les harengs, anchois et le maquereau sont davantage recommandés, c’est parce que la recherche montre qu’il y a une perte de nutriments essentiels dans la production de saumon d’élevage.

« Tout en continuant à apprécier la consommation de saumon, les individus devraient envisager de manger une plus grande variété d’espèces de poissons sauvages comme les sardines, le maquereau et les anchois, pour obtenir davantage de nutriments essentiels directement dans leur assiette », a conseillé le Dr Willer.

Consommer davantage d’espèces sauvages « nourricières » pourrait à terme être bénéfique pour notre santé tout en réduisant la demande en ressources marines limitées.

Le calcium 5 fois plus élevé dans les poissons sauvages que dans le saumon

Pour arriver à ces résultats, les scientifiques ont analysé le flux de nutriments provenant des espèces comestibles de poissons sauvages par rapport au saumon d’élevage. Ils se sont concentrés sur sur neuf nutriments concentrés dans les fruits de mer et essentiels à l’alimentation humaine : l’iode, le calcium, le fer, la vitamine B12, la vitamine A, oméga-3, vitamine D, zinc et sélénium.

Les poissons sauvages étudiés comprenaient l’anchois du Pacifique et du Pérou, ainsi que le hareng de l’Atlantique, le maquereau, le sprat et le merlan bleu, qui sont tous commercialisés et consommés comme fruits de mer.

Il se trouvent que ces 6 poissons sauvages contenaient une concentration de nutriments supérieure ou similaire à celle des filets de saumon d’élevage.

En outre, la plupart d’entre eux respectaient les recommandations nutritionnelles recommandées avec des portions plus petites que le saumon, y compris les acides gras oméga-3 qui sont connus pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux.

Par rapport aux filets de saumon, les quantités de calcium étaient de cinq fois plus élevées dans les filets de poisson sauvage. L’iode était quatre fois plus élevé et le fer, les oméga-3, la vitamine B12 et la vitamine A étaient tous plus de 1,5 fois plus élevée.

Maquereau, anchois, hareng… Les adultes en consomment trop peu

« Il était intéressant de constater que nous gaspillons effectivement environ 80 % du calcium et de l’iode contenus dans les poissons nourris, surtout si l’on considère que les femmes et les adolescentes ne consomment souvent pas suffisamment de ces nutriments », a souligné le Dr Richard Newton de l’Institut d’aquaculture de l’Université de Stirling.

Cependant, malgré les bienfaits évidents pour la santé des poissons sauvages, les scientifiques ont noté que 24 % des adultes consomment du saumon chaque semaine, mais que seulement 5,4 % misaient sur le maquereau, 1 % sur les anchois et 0,4 % sur le hareng.



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