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Une avocate de renom dénonce les agissements du Secrétaire général de la présidence dans une affaire de succession au Cameroun


Depuis lundi, une lettre ouverte fait grand bruit dans les cercles politiques du Cameroun. Une avocate, membre du barreau de Washington depuis 2003, a pris la plume pour dénoncer les actions du Secrétaire général de la présidence de la République dans une affaire de succession impliquant feu Victor Fotso, ancien homme d’affaires camerounais. Cette correspondance, adressée à Ferdinand Ngoh Ngoh, met en lumière des accusations de prédation du patrimoine Fotso et de sabotage de la justice.

Dans sa lettre, l’avocate, titulaire d’un Juris Doctor d’American University et d’un Masters en relations internationales, exprime son respect pour les réseaux du destinataire mais dénonce avec véhémence les agissements qu’elle qualifie de barbares et sans affect. Elle accuse ouvertement Ferdinand Ngoh Ngoh d’être l’architecte de la prédation du patrimoine Fotso, affirmant qu’il est derrière un travail de sabotage visant à empêcher la manifestation de la vérité et de la justice.

L’avocate affirme ne pas combattre personnellement Ferdinand Ngoh Ngoh, mais plutôt ce qu’elle appelle la contrefaçon de l’histoire de Victor Fotso, soulignant notamment le lien que celui-ci entretenait avec sa fille handicapée. Elle se positionne ainsi comme défenseur de la mémoire de son père et de ses droits, s’opposant à ce qu’elle perçoit comme une privatisation de l’État et une intrusion du pouvoir dans une succession privée.

La correspondance dévoile également des mesures de protection demandées par l’avocate, ainsi que des procédures engagées à Paris, laissant entendre que les actions en justice se poursuivront malgré les obstacles rencontrés au Cameroun.

Cette lettre ouverte, rédigée avec force et détermination, jette un éclairage cru sur les luttes de pouvoir et les enjeux de justice qui secouent le pays, mettant en lumière les tensions entre les intérêts personnels et l’intégrité des institutions.

Lire la sortie de Christelle Nadia Foso :

« Cher Ferdinand Ngoh Ngoh, Monsieur le Ministre,

J’ai trop de respect pour vos réseaux pour vous conter des carabistouilles. Une longue lettre serait inutile tant vos actions sont barbares et sans aucun affect. Dans votre monde, seul compte le rapport de force ; penser vous influencer avec des mots serait naïf et imbécile.

Je vous écris non pas pour vous invectiver ou vous défier publiquement mais seulement enfin dire ce que trop savent mais taisent : vous êtes l’architecte de la prédation particulièrement abjecte du patrimoine Fotso, un de ceux derrière ce brutal travail de sabotage pour empêcher la manifestation de la vérité et la justice.

Ce n’est pas Ferdinand Ngoh Ngoh que je combats personnellement mais la contrefaçon de l’histoire du Dernier Bamiléké et le lien qu’il avait avec sa fille handicapée qu’il a essayé de protéger jusqu’à son dernier souffle. Pour parler camerouniaisement, je ne réclame pas ma part mais défend la mémoire de mon père et mes droits pour restaurer l’honneur de Fotso Victor.

Celui qui personnalise et vulgarise cela, c’est vous, Monsieur le Ministre en privatisant l’État avec ce je ne sais trop quoi que donne le pouvoir qui vous permet de vous immiscer dans un patrimoine, une succession privés et faire de moi une ennemie parce que je suis un obstacle inattendu. Je ne résiste pas à votre sauvagerie pour me mesurer à vous mais parce que je suis la mère et la fille de Fotso Victor.

Le fait que vous m’attaquiez vicieusement en restant caché et en usant de tous les moyens y compris mon handicap me force à ne pas renoncer. Il y a des interdits même avec les femmes de couleur en situation de handicap, tout l’argent et tout le pouvoir du monde ou juste du Cameroun.

En portant plainte contre Yves Michel Fotso, Lucie Fotso, Laure et Gérémi Njitap et X, j’ai demandé des mesures de protection comme je l’avais déjà fait au préfet de police Laurent Nuñez.   Vous écrire publiquement permet d’affirmer clairement que vous, Ferdinand Ngoh Ngoh, faites partie de cette bande parfois très organisée qui casse la succession Fotso Victor en me combattant par des méthodes de barbouzes.

Le clamer, certaine de pouvoir le prouver, ne changera rien mais lorsque je ne serai plus là, que vous ne pourrez plus faire de moi le sujet, vous aurez enfin à expliquer ce que vous faites dans les affaires Fotso et de quel droit vous estimez pouvoir décider, en piétinant les dernières volontés de mon père, non seulement que je ne suis pas une héritière mais que je dois être écrasée pour avoir osé opposer à la force rustre le droit, la décence et l’intelligence en rejetant une conception villageoise de la justice.

Monsieur le Ministre, je n’ai pas à aller plus loin, parler de Suisse et de Catherine Crochet. Vous êtes trop bien renseigné donc nul besoin d’expliciter. Mes procédures parisiennes buteront sans aucun doute sur votre réseau et cette volonté de camerouniser une affaire explosive. Cependant, je les ai faites, continuerai d’en faire ailleurs afin que lorsque vous aurez eu ma peau, l’institution judiciaire en France et d’autres pays n’ait plus d’excuses pour ne pas enquêter et déterrer une vérité cataclysmique.

Ferdinand Ngoh Ngoh, pour Fotso Victor, pour faire la preuve que le handicap n’excuse pas la monstruosité, je vais être votre Martinez Zogo ».





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