Un journaliste agressé par le personnel du snack bar Sweet Life après avoir filmé le snack en feu
Dans les premières heures de la matinée, une scène choquante s’est déroulée à Yaoundé, plus précisément à Obili, lorsqu’un journaliste de la chaîne Horizon 3 télévision, Yvan Hameni, a été violemment agressé par les employés du snack bar Sweet Life.
L’incident s’est produit alors que le journaliste se rendait à son lieu de travail. Vers 6 heures du matin, il a été victime d’une agression collective de la part du personnel du snack bar, suite à sa tentative de capturer des images de l’incendie qui avait ravagé l’établissement.
Les agresseurs ont justifié cette attaque en argumentant que le journaliste n’avait pas le droit de filmer l’établissement en proie aux flammes.
Cette situation soulève de sérieuses questions concernant la liberté de la presse et le droit à l’information dans la région. Les journalistes, en tant que gardiens du devoir d’informer le public, ont le droit et le devoir de rapporter des événements d’intérêt public, notamment lorsqu’il s’agit de situations telles qu’un incendie affectant un lieu public.
Cette agression suscite une indignation généralisée au sein de la communauté journalistique et de la population en général. Les médias locaux et nationaux ont réagi en condamnant fermement cet acte de violence et en appelant à ce que les auteurs de cette agression soient tenus responsables de leurs actes.
Les autorités locales ont été interpellées pour garantir la sécurité des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions et pour que des mesures soient prises afin que de tels incidents ne se reproduisent plus à l’avenir.
Cet événement met en lumière la nécessité de protéger et de respecter le travail des professionnels des médias, pilier essentiel de toute société démocratique où la liberté d’expression et le droit à l’information sont des piliers fondamentaux.
