Un cri d’alarme lancé par l’ancien journaliste Paul Mahel
Dans une sortie ce 23 novembre, l’ancien journaliste de Canal 2 international, Paul Mahel, met en lumière la recrudescence alarmante des cas de violences faites aux femmes au Cameroun. Il regrette également le silence troublant des ministères en charge des affaires sociales et de la promotion de la femme et de la famille face à cette problématique préoccupante.
Paul Mahel rapporte que depuis le début de l’année 2023, plus de 38 cas de féminicides ont été recensés au Cameroun, dont 10 cas rien que pour le mois d’avril. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants lorsque l’on compare avec les 130 cas enregistrés entre 2021 et 2022 et les chiffres similaires entre 2019 et 2020. Les violences à l’égard des femmes se produisent le plus souvent dans le cadre familial, perpétrées par les conjoints, les compagnons ou les parents.
Le journaliste mentionne qu’en avril dernier, plusieurs organisations de la société civile ont dénoncé le silence du gouvernement face à ces nombreux cas de violences. Ces organisations ont fait une déclaration à Douala, plaidant pour une modification de la législation afin de prendre en compte l’urgence des situations de violences basées sur le genre et préconisant des peines exemplaires, surtout lorsque l’auteur des violences est un proche de la victime.
Paul Mahel indique que ce combat doit être mené par les ministres Pauline Irène Nguene et Marie-Thérèse Abena Ondoa, responsables des départements ministériels concernés, mais aussi en tant que femmes potentiellement victimes elles-mêmes. Il insiste sur l’urgence d’agir dans ce domaine.
La sortie de Paul Mahel vise à attirer l’attention sur un problème grave et préoccupant au Cameroun : les violences faites aux femmes. Il appelle à une prise de conscience collective et à une action urgente de la part des autorités compétentes pour lutter contre ces violences et protéger les femmes du pays
