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Tournée des quatre tremplins: troisième succès final pour Kobayashi


Donald Trump bat campagne samedi dans l’Iowa. Il y enchaîne deux meetings, trois ans jour pour jour après l’assaut du Capitole à Washington, un événement historique qui divise les électeurs américains.

Le petit Etat du Midwest organise lundi 15 janvier ses caucus, qui lancent le bal des primaires républicaines de 2024, lui donnant depuis un demi-siècle un poids surdimensionné dans la campagne présidentielle américaine.

Le républicain, qui rêve d’être réélu en novembre et de retourner à la Maison Blanche le 20 janvier 2025 malgré ses quatre inculpations au pénal, fera face dans huit jours aux électeurs pour la première fois depuis son départ avec fracas de la présidence des Etats-Unis.

Sans dire un mot de l’assaut contre le Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021, Donald Trump est depuis vendredi soir dans « le grand Etat de l’Iowa » où il doit s’exprimer samedi en meeting à 13h00 (19h00 en Suisse) à Newton, près de la capitale Des Moines, puis dans une école à Clinton, à la frontière de l’Illinois.

Dans la ville de Sioux Center vendredi, le milliardaire et tribun a accusé le président Joe Biden, « Joe-la-Crapule », d’ »attiser les peurs » après un discours de « campagne pathétique » en Pennsylvanie, où le démocrate de 81 ans a comparé la rhétorique du républicain de 77 ans à celle de « l’Allemagne nazie ».

« Corruption et échec »

Il a attaqué le mandat de son successeur (2021-2025) comme « une suite ininterrompue de faiblesse, d’incompétence, de corruption et d’échec ».

« Les gens de cet Etat vont effectuer le vote le plus important de leur vie », a lancé M. Trump en jugeant le contexte et les enjeux de 2024 « encore plus » impérieux que lors de sa victoire en novembre 2016.

En dépit de ses déboires judiciaires, les sondages créditent Donald Trump de 60% des voix républicaines face à ses principaux adversaires, Nikki Haley et RonDeSantis.

Une avance sans précédent.

Car dans l’Iowa et dans nombre d’Etats conservateurs du pays, le septuagénaire, qui a bouleversé en moins de dix ans le paysage politique américain, dispose d’une base très fidèle qui balaie d’un revers de main ses frasques.

L’attaque contre le temple de la démocratie américaine, le Capitole où siège le Congrès, il y a tout juste trois ans, demeure un sujet de profonde division aux Etats-Unis: un quart des Américains et 44% des électeurs trumpistes pensent, sans preuve, que la police fédérale (FBI) en…





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