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Sommet de la finance en Afrique : une quinzaine de DG camerounais présents à Lomé (Togo)


Ils sont directeurs de banque et capitaines d’industries camerounais qui vont assister à la 2e édition de l’Africa Financial Industry  Summit (AFIS) qui se tient dès ce jour dans la capitale togolaise. 

Comme en 2022, EcoMatin qui s’est hissé ces dernières années au top de la presse spécialisée en économie et finance au Cameroun et au sein de la Communauté économique et monétaire (Cemac) est invité à prendre part en tant que média partenaire à la 2e édition de l’Africa Financial Industry  Summit (AFIS) qui s’ouvre ce 15 novembre à Lomé, au Togo. Pour le Directeur de publication (Dp) Emile Fidieck, qui va y représenter le journal, prendre part à cet événement c’est dans un premier temps, honorer et reconnaître le travail abattu par le groupe Jeune Afrique pour faire face aux défis financiers et aux diverses mutations auxquels sont appelés les grands groupes de presse. Ceux-ci, ajoute-t-il, ne peuvent plus se contenter d’être seulement des témoins de ces changements, mais ils doivent aussi devenir des acteurs de la transformation du continent.

Cette année, l’événement réunit plus de 1000 leaders du secteur de la finance, banquiers, assureurs, fintechs, opérateurs de marchés de capitaux et de mobile money, décideurs politiques et régulateurs venus d’Afrique et du monde entier. En effet, une quinzaine d’acteurs de premier plan de la finance camerounaise seront présents dans la capitale togolaise. Il sera question d’une part de discuter et débattre, pendant deux jours, des enjeux clés de l’industrie, et d’autre part, de trouver ensemble des solutions aux nombreux défis posés à l’industrie financière.

Dans cette délégation, l’on retrouvera : Gwendoline Abunaw, la directrice générale d’Ecobank Cameroun, la première banque digitale du Cameroun ; Jules Ngankam, un as des services bancaires et financiers, ancien de Barclays Capital, qui occupe depuis 2020 le poste de directeur général du Fonds africain de garantie (AFG). De même que Henriette Noutchogouin Kom, qui dirige le puissant groupe agro-pastoral Noutchogouin Jean Samuel (NJS), propriétaire à 65% de Yara Cameroun et ce depuis le décès de son époux ; Sorel Fokwa Tadie, directeur général d’Express Union ; Jean-Jacques Moukoko Elame, ancien d’Ecobank Capital, qui a pris en juin 2022 la tête de Société générale Capital Securities Central Africa, la franchise du groupe français en charge de l’intermédiation sur le marché financier régional de la Cemac, et membre du conseil d’administration de Société générale Afrique centrale.

Autres têtes couronnées de la finance camerounaise invitées à Lomé, Jean Baptiste Yomi, Dg UFI Payment Solutions S.A, une société de services et d’ingénierie informatique (SSII) créée en 2016 ; Ahmadou Oumarou, membre du directoire de United Bank for Africa (UBA) Cameroon ; Bill Nkemla Sugewe, directeur administratif et financier CCA Bank ; Yelena Fotso, ancienne de Citibank et d’American Express, qui dirige actuellement Anfel Consulting ; l’avocate d’affaires Aurélie Chazai qui faisait partie des conseils de l’Etat du Cameroun dans le cadre son emprunt obligataire de 150 milliards Fcfa conclu en 2023 ; l’informaticienne Nelly chatue-Diop,  finaliste du Prix Margaret 2023 et co-fondatrice de la Fintech Ejara, le premier portefeuille de cryptomonnaie  non dépositaire d’Afrique. Ou encore Yenita Bemba, directrice régionale entreprises et marchés financiers chez Société générale Afrique centrale et de l’Est.

Pour mémoire, l’Africa Financial Industry Summit qui se tient cette année sur le thème « Construire une industrie financière africaine de classe mondiale : Une opportunité à 1500 milliards de dollars » est devenu l’événement de référence de l’industrie financière africaine. Pour sa directrice, Ramatoulaye Goudiaby, l’AFIS « n’est pas qu’un évènement annuel, c’est une véritable plateforme de dialogue public-privé, qui a vocation à répondre à 4 enjeux : contribuer au développement d’un secteur financier africain de classe mondiale ; placer l’industrie des services financiers au cœur de la réussite du projet de la ZLECAf ; doper l’inclusion financière et assurer un financement durable des économies et donner une voix à l’industrie financière africaine dans les débats sur la régulation internationale ».



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