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Scandale de fausse couche dans un commissariat à Douala : voici ce qui s’est réellement passé

Il y a quelques heures, une information a pris fait un buzz sur la toile camerounaise. En effet, une femme aurait fait une fausse couche dans un commissariat de Douala. Seulement, à la suite d’une enquête menée par le média Griote, première Web Tv 100% féminine d’Afrique subsaharienne la réalité est toute autre.

« Une femme enceinte arrêtée, embarquée au commissariat pour défaut de CNI fait une fausse couche. Le commissaire exige de son mari qu’il mette le carburant dans la voiture pour qu’il la libère. Si vous doutiez un seul instant que des monstres dépourvus de toute once d’humanité dirigent ce pays, voici l’ultime preuve que vous avez tort. Hier soir (jeudi le 09 décembre 2022, ndlr), cette femme enceinte s’est rendue à cent (100) mètres de son domicile acheter des fruits.Elle va se faire interpeller par des éléments du commissariat central numéro 4 de Logbessou.Son mari informé se rendra aussitôt sur les lieux munis de la CNI de son épouse mais grande sera sa surprise lorsque le commissaire exigera qu’il lui verse de l’argent pour le carburant de sa voiture. »Je suis sorti de la maison sans argent juste la CNI de ma femme », dit le mari de la dame enceinte au commissaire qui à son tour lui réplique : « Tant pis ! Le haut nous appartient ». Le commissaire et ses hommes vont embarquer la femme enceinte au commissariat menaçant de lui faire passer la nuit en cellule. Stressée, apeurée, la pauvre femme enceinte va faire une fausse couche » , soulignait le messge.

« Vous avez été nombreux à nous envoyer cette dénonciation.
Nous nous sommes rendus sur les lieux hier et avons débuté notre enquête aux abords dudit commissariat. Selon le voisinage une telle affaire ne leur est pas parvenue et aucun éclat de voix n’a été entendu. Par la suite, nous nous sommes dirigés vers les agents de la police qui disent être victimes des Fake News des réseaux sociaux, car selon eux, aucune dame n’est arrivée dans leur service enceinte. Pour le commissaire Sakafoulsou Étienne vers lequel nous avons été conduits cette situation n’a pas pu se produire dans son lieu de commandement, précisant que les femmes ne sont pas gardées dans les mêmes cellules que les hommes, mais elles sont installées dans un espace qui leur est réservé à l’extérieur. Par la suite, nous avons été invités à regarder dans la cellule où nous avons vu des hommes et à l’extérieur 3 femmes étaient assises sur un banc.
Nous avons quitté le commissariat central numéro 4 de la ville de Douala à 15h40 hier vendredi 9 décembre 2022 » ; a publié Griote sur sa page Facebook.

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