Santé cardiaque : voici le meilleur côté pour dormir selon les cardiologues
On ne présente plus les bénéfices du sommeil sur la santé, et par conséquent sur le bon fonctionnement du cœur. D’après le Dr Rigved Tadwalkar, cardiologue au Centre de santé Providence Saint John, « un sommeil adéquat permet au corps de se reposer et de se réparer, en régulant les hormones qui influencent la tension artérielle, l’inflammation et le taux de sucre dans le sang, qui sont tous d’une importance cruciale pour la santé cardiaque ».
Pour optimiser les bienfaits du sommeil sur le cœur, les cardiologues préconisent de dormir sur le côté.
Dormir sur le côté, de nombreux avantages
Si cette position est souvent recommandée pour améliorer la santé cardiaque, c’est parce qu’elle permet de mieux respirer. En dormant sur le côté, les voies respiratoires sont plus ouvertes, ce qui améliore le flux sanguin du bas du corps vers le cœur. Ainsi, la position latérale permet également de réduire les risques d’apnée du sommeil. Un syndrome qui provoque des pauses respiratoires anormales et des ronflements. « L’apnée du sommeil est l’un des facteurs de risque cardiaque les plus sous-reconnus en cardiologie », déclare le Dr Renato Apolito, directeur médical du laboratoire de cathétérisme cardiaque du Hackensack Meridian Jersey Shore University Medical Center.
Privilégier le côté droit pour protéger le cœur
Si la position latérale est recommandée, quel est alors le meilleur côté pour dormir ? Côté droit ou côté gauche, la question fait encore débat auprès des cardiologues. Néanmoins, des études montrent que dormir sur le côté droit pourrait être bénéfique aux personnes souffrant d’insuffisance cardiaque ou d’arythmie cardiaque. « […] En position couchée sur le côté droit, le cœur est maintenu en place par les poumons et le médiastin », précise le Dr Robert Salazar, cardiologue au Memorial Hermann à Houston. Ces mêmes études montrent, à contrario, que dormir sur le côté gauche modifie la position du cœur dans la poitrine et peut entraîner une baisse de la pression cardiaque.
Sources : Parade et National Library of Medicine
