Samuel Eto’o fait face à de nouvelles poursuites judiciaires en Italie
La légende du football africain et actuel président de la Fecafoot, Samuel Eto’o Fils, est une nouvelle fois sous les feux des projecteurs judiciaires. Une affaire de non-paiement de pensions alimentaires, impliquant sa fille basée en Italie, Annie Eto’o Barranca, a été déposée devant le parquet de Milan. Les accusations portées contre Eto’o mettent en évidence des manquements présumés à ses obligations financières envers sa fille de 21 ans.
Le non-paiement des pensions alimentaires
L’avocate d’Annie Eto’o Barranca, Daniele Vianello, a engagé des poursuites contre Samuel Eto’o, l’accusant de ne pas avoir honoré ses obligations financières envers sa fille. Ces manquements présumés remontent à la naissance d’Annie. Il convient de rappeler que le célèbre footballeur avait déjà été reconnu coupable de ce même délit par le passé. Annie exprime sa frustration face aux tentatives infructueuses de contact avec son père, notant notamment des promesses de rencontres qui sont restées sans suite après la fin du contrat d’Eto’o au Qatar. L’avocate Daniele Vianello met également en garde contre la possibilité d’un mandat d’arrêt international à l’encontre du joueur.
Les allégations de matchs truqués au Cameroun
Outre cette affaire de non-paiement de pensions alimentaires, Samuel Eto’o fait également face à des accusations de matchs truqués au Cameroun. Depuis 2021, en tant que président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), il est soupçonné d’avoir aidé le Victoria United, équipe de deuxième division, à obtenir sa promotion en première division en manipulant les matches. Un enregistrement audio a été rendu public, dans lequel Eto’o échange avec le président du club, Valentine Nkwain, discutant des arrangements pour truquer les matches. Bien que Nkwain nie apparaître dans l’enregistrement, Eto’o s’est défendu en affirmant qu’il s’agissait d’une conversation avec un ami investisseur, dans laquelle il voulait simplement garantir qu’il n’y aurait pas d’erreurs d’arbitrage
