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Remaniement Ministériel : voici la Camerounaise pressentie pour remplacer Louis Paul Motaze

La camerounaise Dr. Vera Songwe a présenté le 21 août dernier au cours d’une réunion virtuelle, sa démission de ses fonctions au sein de la CEA et de l’ONU.
Réunion au cours de laquelle elle n’a pas donné les motifs de sa démission. Or il faut une très bonne raison pour démissionner d’un poste aussi prestigieux que celui de Secrétaire exécutif de la Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies.

Dans un contexte camerounais où l’heure est à l’attente permanente d’un éventuel remaniement gouvernemental, le Dr. VERA SONGWE aurait-elle été approchée pour un poste ministériel ?
C’est une sérieuse possibilité. Et une raison valable pour démissionner du poste de Secrétaire exécutif de la CEA.

En 2013, le magazine Forbes la classait parmi les « 20 jeunes femmes les plus puissantes d’Afrique. Son profil et son parcours plaide pour concourir à n’importe quel poste dans le domaine de la finance.
Donc même si l’hypothèse d’une promesse de poste ministériel ne s’avèrerait pas juste, c’est certain qu’elle saura rebondir ailleurs.

De nationalité camerounaise, elle est fille de médecin, et a effectué sa scolarité au sein du Our Ladies of Lourdes College, dans la banlieue de Bamenda. Elle poursuit ensuite en Belgique en économie mathématique à l’université catholique de Louvain-la-Neuve, où elle obtient un doctorat. Puis elle se rend ensuite aux États-Unis, et, Elle est titulaire d’un bachelor degree des arts en économie et en sciences politiques de l’Université du Michigan. Puis obtient un poste de professeur invité à l’université de Californie du Sud, tout en travaillant à la Banque de La réserve fédérale de Minneapolis.

Songwe est titulaire d’un doctorat en économie mathématique du Centre de recherche opérationnelle et d’économétrie, d’une maîtrise ès arts en droit et économie et d’un diplôme d’études approfondies en sciences économiques et politiques de l’Université Catholique de Louvain en Belgique.

Elle entre à la Banque mondiale en 1998 en tant que jeune cadre dans la Région Asie de l’Est et Pacifique. En 2007, elle devient conseillère de la nouvelle directrice générale de l’institution, Ngozi Okonjo-Iweala (Ancienne Ministre Nigerianne des affaires Étrangères, puis des finances, aujourd’hui Directrice Générale de L’organisation Mondiale du Commerce). Puis en 2011, elle est nommée directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie. En 2016, elle prend de nouvelles responsabilités avec la direction du bureau Afrique de l’Ouest et Afrique centrale (soit 23 pays) de la Société financière internationale, une filiale de la Banque mondiale chargée du privé.

Le 3 aout 2017, elle prend les fonctions de secrétaire exécutive de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA) des Nations-Unies, faisant d’elle, la première femme a occuper ce poste depuis la création de cette institution. Durant la crise liée à la pandémie de Covid-19, elle s’affirme en 2021 comme une des principales voix en faveur de l’accès des Africains aux vaccins.

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