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Quand la matière première se fait rare !


L’industrie locale est au abois, le bois se fait rare chez les detaillant mais les compagnies forestières reignent en maître absolu. L’exportation engloutie le gros de la production locale :  » Ce qui reste, se sont les déchets de bois et le résultat des courses est que les machines sont à l’arrêt « . Lance Monsieur T. le gérant d’une menuiserie moderne au quartier Mekalat d’Ebolowa en pleine zone forestière.

Tallak & Fils Bois de la Maison du Bois travaillé ne décolèrent pas :  » Tout ce qui nous reste, se sont les déchets de bois issus des grumes travaillés pour l’exportation  « . Ceci malgré l’unité de transformation équipée de machines haut de gamme mais qui malheureusement sont à l’arrêt faute de matière première.

Se plaint ce sexagénaire, passionné du bois, qui a investis toute sa vie dans un bisness de transformation et d’approvisionnements en diverses essences forestières car aime t-il à dire  » Il n’y a pas à confondre foresterie et menuiserie.

Principale clause 

Le marché de bois local est contrôlé par des particuliers avec de nombreuses complicités. Il offre un très faible éventail à la clientèle en comparaison des grande Compagnies comme la Cuf qui revend les déchets issus de son usine aux petits revendeurs qui y ont greffé tout un marché ou dépôt de bois de seconde main.

 » L’administration forestière devient de plus en plus vicieuse  » clame t-il . Selon ce responsable, l’état n’encourage pas les petits transformateurs. La facilité d’octroi de la matière première est très difficile « .

 » j’ai toujours posé la question pourquoi est-ce qu’on trouve du fer sur le marché de mon pays par contre le bois qui est scié derrière, dans nos propres forêts est difficile être trouvé sur le marché. C’est purement et simplement un problème administratif. C’est l’etat qui doit pouvoir mettre à la disposition des Camerounais, la possibilité d’avoir la main mise facilement sur la manière première.

La réponse des décideurs !

 » Lors d’un forum à Douala en présence du ministre de la Faune et des Forêts Jules Doret Ndongo j’avais posé le problème. Le Directeur de la transformation locale au ministère des Forêts et de la Faune avait reconnu que le besoin était réel et que les années antérieures, ils avaient fait des propositions seulement le dossier était bloqué au niveau de la primature  » avant de continuer qu’un menuisier ne s’aurait être un forestier. Le menuisier a besoin de trouver de la matière première sur le marché pour s’exprimer et même exister.





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