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Procès de l’assassinat de Martinez Zogo : les principaux inculpés et les enjeux du procès


Le procès tant attendu de l’assassinat de Martinez Zogo, chef de chaîne de la radio urbaine Amplitude FM, devrait s’ouvrir le 22 mars prochain, marquant un tournant crucial dans cette affaire qui a suscité l’indignation nationale et internationale.

Selon l’ordonnance de renvoi signée par le juge d’instruction militaire en charge de l’affaire, plusieurs individus, dont des membres de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE), sont inculpés pour des chefs d’accusation graves tels que l’assassinat, la complicité d’assassinat et la torture.

Trois agents de la DGRE sont directement visés par des charges d’« assassinat », mettant en lumière le rôle présumé du service de contre-espionnage camerounais dans cette affaire. Deux autres personnalités, le lieutenant-colonel Justin Danwe, ancien directeur des opérations de la DGRE, et Martin Stéphane Savom, maire en fonction de la commune de Bibey, font face à des accusations de « complicité d’assassinat ».

Parmi les accusés les plus connus figurent l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, ancien patron de la DGRE. Leurs avocats ont indiqué qu’ils seront poursuivis pour « complicité de torture ». Ces charges soulignent la complexité de l’affaire et la diversité des accusations portées contre les prévenus.

Le procès s’annonce houleux, avec des pressions et des irrégularités dénoncées par différentes parties prenantes. Le conseil de défense de Jean-Pierre Amougou Belinga, inquiété pour « complicité de torture », plaide pour l’ouverture au public et la télédiffusion du procès. Ils estiment que cette mesure est essentielle pour permettre à la vérité de surgir devant l’opinion publique, compte tenu de l’ampleur médiatique et de la mobilisation nationale et internationale autour de cette affaire.

La clôture de l’information judiciaire intervient treize mois après la disparition du journaliste Martinez Zogo, qui menait des enquêtes sur la corruption et les détournements au Cameroun. L’ouverture du procès représente un moment crucial pour la quête de justice et de transparence dans cette affaire qui a ébranlé le pays. L’issue du procès sera scrutée de près, non seulement par la population camerounaise, mais également par la communauté internationale.





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