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Pourquoi Lamine Yamal peut toujours jouer avec le Maroc


Crack du FC Barcelone, Lamine Yamal a encore la chance de jouer pour les Lions de l’Atlas du Maroc.

À 16 ans, Lamine Jamal était toujours courtisé par l’Espagne comme le Maroc. Mais finalement, le jeune attaquant du FC Barcelone a choisi de revêtir le maillot de la Roja. Buteur hier contre Chypre, l’international espagnol a quand même encore la possibilité de jouer sous le maillot marocain selon Albert Luque.

« Si Lamine veut jouer pour le Maroc, il devrait ne plus être appelé avec l’Espagne pendant trois ans. Donc quand il vient avec nous, c’est qu’il en a les capacités et le coach veut qu’il vienne. On est très tranquille avec ça. Il est très content de jouer avec l’Espagne », a déclaré le directeur sportif de la Roja au micro de Chiringuito.

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Maroc, le plan pour s’offrir de jeunes internationaux

Pour avoir de sérieux arguments au moment de convaincre certains joueurs, le Maroc a décidé de s’y prendre tôt, très tôt. Et il a été l’un des premiers pays d’Afrique, si ce n’est le premier, a entré en contact avec les joueurs dès leur plus jeune âge. La fédération marocaine, à travers ses différents scouts, n’hésite pas à nouer des premiers contacts pour présenter un projet. De quoi aussi convaincre l’entourage des joueurs du sérieux des démarches. Et surtout, les joueurs sont suivis au quotidien pour établir une relation de confiance. Et cela porte ses fruits puisque désormais, certains jeunes n’hésitent pas à snober des sélections comme l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas ou l’Italie pour rejoindre les catégories de jeunes du Maroc dès les U15/U17.

Autre argument qui joue en la faveur du Maroc : ses infrastructures. Sur ordre du Roi Mohammed 6, la fédération marocaine avait investi un gros budget pour construire un centre digne des plus grands clubs du monde. Et le centre technique Maamora, impressionnant de modernité, permet aux joueurs d’être dans d’excellentes conditions lorsqu’ils rejoignent l’équipe nationale. « Au Maroc, ils ont le meilleur centre technique du monde. Largement. C’est phénoménal. Les terrains, le médical, l’hôtel, la piscine, le restaurant… c’est cinq fois mieux qu’à Clairefontaine», expliquait l’ancien sélectionneur Vahid Halilhodzic dans un entretien pour So Foot. Même son de cloche pour Sadio Mané qui avait passé quelques jours pour s’entraîner dans ce centre. «Honnêtement, je suis ébahi par ce centre technique. Ça doit être vu par tout le monde. C’est magnifique. Je ne savais pas qu’on avait ce genre de complexe en Afrique. Le Maroc n’a rien à envier aux autres pays. J’ai été surpris d’une façon agréable et exceptionnelle de ce que je viens de voir. J’ai fait pas mal de grands clubs et je n’avais jamais vu ça.»

Il y a quelques années, pour convaincre certains joueurs de les rejoindre, le Maroc décidait de les convoquer directement en équipe première là où les sélections européennes, bien plus armés, les gardaient en équipe de jeunes. Depuis quelque temps, le Maroc insiste pour envoyer d’abord les joueurs dans les catégories inférieurs et créer une forme de continuité. Le cas d’Ismael Bennacer avait d’ailleurs bien illustré cette politique risquée à court terme mais bénéfique sur le long terme. Avant qu’il explose au plus haut niveau, le milieu de l’AC Milan était proche de représenter le Maroc, pays de son père. Mais alors que les Lions de l’Atlas proposaient qu’il rejoigne les U23 dans un premier temps, il a été convoqué directement en A par l’Algérie, ce qui l’a convaincu. Mais pour un échec, il y a dix réussites, car le Maroc réussi à convaincre en présentant un projet clair et encadré en envoyant parfois directement le président de la FRMF Faouzi Lekjaa ou Walid Regragui négocier.





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