Pourquoi il faudrait manger une poignée de pruneaux tous les jours à la ménopause
On le sait, les œstrogènes participent au phénomène de construction osseuse : c’est la raison pour laquelle l’ostéoporose (une maladie qui expose à un risque de fracture plus important) est plus fréquente chez les femmes ménopausées, car la production d’œstrogènes par l’organisme s’arrête. Mais bonne nouvelle, selon une nouvelle étude publiée dans The Journal of nutrition, certains choix alimentaires à la ménopause pourraient avoir un impact sur la progression et l’atténuation de la perte osseuse.
« La perte osseuse est un problème important qui touche plus de 50 % des femmes de plus de 50 ans et il n’existe pas de remède » explique la Professeure Mary Jane De Souza, du département de kinésiologie de l’Université de Pennsylvanie, principale auteure de l’étude. Une étude qui montre que consommer entre 5 et 12 pruneaux tous les jours, permettrait de mettre un frein à cette perte osseuse.
« Ces résultats peuvent être attribués à l’abondance de composés bioactifs présents dans les pruneaux, notamment des vitamines, des minéraux, des acides phénoliques et des polyphénols, qui agissent probablement en synergie pour supprimer la sécrétion de substances inflammatoires qui s’attaquent aux os » expliquent les chercheurs.
Des fruits qui protègent du stress oxydatif
Il y a un an déjà; d’autres chercheurs américains (qui avaient publié leurs travaux dans la revue spécialisée Advances in Nutrition) avaient également découverts que les fruits de la famille des prunes (quetsches, etc) conclu que les prunes ontribuaient à réduire l’inflammation générale de l’organisme et le stress oxydatif, tout en protégeant la densité osseuse. Un bienfait attribué à leurs taux intéressants d’acide phénolique, de flavonoïdes, de caroténoïdes, de vitamine K et de fibres.
Le saviez-vous ? Le mot « prunes » recouvre environ 2000 variétés de fruits. Si toutes les prunes sont issues d’un prunier (Prunus domestica), il existe des milliers de prunes différentes : en France, on connaît surtout la mirabelle, la quetsche, la reine-claude et la prune d’Ente – qui donne le célèbre pruneau d’Agen. En France, la saison des prunes s’étend de fin juillet à début octobre ; les prunes peuvent cependant être congelées pour être cuisinées tout au long de l’année.
Source : Prune Consumption Attenuates Proinflammatory Cytokine Secretion and Alters Monocyte Activation in Postmenopausal Women: Secondary Outcome Analysis of a 12-Mo Randomized Controlled Trial: The Prune Study, The Journal of Nutrition, décembre 2023
