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Pierre Goudiaby Atépa prend la parole, Diomaye interpellé : « Pourquoi laisser encore… »


Dans une contribution rendue publique, l’architecte renommé Pierre Goudiaby Atépa soulève des questions cruciales concernant l’héritage de l’illustre figure sénégalaise, Léopold Sédar Senghor. Dans son intervention, il exhorte les nouvelles autorités à prendre des mesures pour protéger cet héritage historique et culturel.

Atépa, dans son exposé, met en lumière l’importance de préserver l’héritage de Senghor, soulignant que certains objets de valeur ayant appartenu à l’ancien président ont été acquis pendant son mandat en tant que chef d’État du Sénégal. Cela soulève la question de la légitimité de leur propriété et de leur destination actuelle.

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« Pourquoi laisser encore agir, à sa guise, au rythme de ses seuls intérêts, une héritière de 3e ou 4e rang, sans aucun lien de sang avec la famille Senghor. Si lien il y a, il ne va pas au-delà d‘un long voisinage. En effet, cette dame a bel et bien reçu de Madame Odette Hubert, sœur ainée de Colette Hubert Senghor, les objets qu’elle met périodiquement aux enchères. Colette Senghor, qui a survécu à son mari et à son fils Philippe Maguilen, avait, de son vivant, légué une partie de ses biens à la ville de Verson et une partie à sa sœur ainée. Cette dernière avait pris la même disposition en faisant d’elle aussi son héritière. Voilà campée la situation de la succession des sœurs Hubert, dont la cadette Colette a été vingt ans durant la première dame du Sénégal« , écrit Pierre Goudiaby Atépa.

L’architecte plaide en faveur d’une réévaluation de la situation, soulignant que si la propriété personnelle est reconnue, l’État sénégalais a également le droit de réclamer ce qui lui appartient légitimement. Il appelle ainsi à un inventaire complet des objets en possession de la « venderesse normande » afin de déterminer leur statut légal et leur importance pour le patrimoine national.

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« Je voudrais m’arrêter un instant sur ce premier épisode. L’urgence et l’émotion nous avait fait perdre de vue une dimension essentielle de cette affaire à savoir que certains de ces objets, Léopold Sédar Senghor les avait obtenus en tant que président de la République du Sénégal. On pourrait donc dire que ces objets, d’une certaine manière, appartiennent aussi à l’État du Sénégal. Il me plaît aujourd’hui de dire à notre venderesse normande que nous ne pouvons plus continuer à acheter ce qui est à nous. Si nous reconnaissons ses droits sur certains effets, il va sans dire que l’État du Sénégal a aussi, légitimement, un droit d’inventaire pour, à travers ce qu’elle détient, faire le point de ce qui est de l’ordre strictement personnel et de ce qui a été acquis es qualité », souligne-t-il également dans son texte.

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