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Nouvelles frappes à Gaza, Israël accusé d’affamer la population


De nouvelles frappes israéliennes ont fait des dizaines de morts, selon le Hamas, dimanche et lundi dans la bande de Gaza assiégée. Israël est accusé par une organisation humanitaire d’affamer délibérément la population gazaouie.

Malgré l’indignation internationale face aux lourdes pertes civiles, qui approchent les 20’000 morts, l’armée israélienne poursuit ses frappes sur le territoire palestinien, en proie à un désastre humanitaire, en représailles à l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.

L’organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé lundi Israël d’utiliser « la famine des civils comme technique de guerre dans la bande de Gaza occupée, ce qui constitue un crime de guerre ». Le gouvernement a qualifié en retour HRW « d’organisation antisémite et anti-israélienne ».

« L’armée israélienne bloque délibérément l’accès à l’eau potable, à la nourriture et au carburant, tout en entravant intentionnellement l’aide humanitaire, en détruisant semble-t-il des zones agricoles et en privant la population civile de produits indispensables à sa survie », assure HRW.

Dix jours après un veto américain, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se prononcer lundi sur un nouveau texte appelant à une « cessation urgente et durable des hostilités » à Gaza, au moment où Washington montre des signes d’impatience face à son allié israélien. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, est en Israël lundi.

« Mourir de faim »

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que 110 Palestiniens avaient été tués depuis la veille dans des bombardements israéliens à Jabalia, dans le nord, dont 50 sont morts dans des frappes « sur des maisons ». Dans le sud, des nuages de fumée s’élevaient lundi matin au-dessus de la grande ville de Khan Younès, après des bombardements, selon des images de l’AFP.

Dans le petit territoire soumis par Israël à un siège total depuis le 9 octobre, environ 1,9 million d’habitants, soit 85% de la population, ont été déplacés par la guerre. Beaucoup d’entre eux ont dû fuir à plusieurs reprises, survivant à l’arrivée de l’hiver dans des camps de fortune, sans électricité, où l’eau, la nourriture, les médicaments et le carburant manquent.

« Je ne serais pas surpris si des gens commençaient à mourir de faim, ou d’une combinaison de faim, maladie et faible immunité », a affirmé dimanche le commissaire général de l’agence de l’ONU…





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