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Mvomeka’a: Voici les 260 employés et 90 ouvriers du président Biya

Mvomeka’a est le village natal du chef de l’Etat camerounais Paul Biya. Là bas, a été érigé depuis que Biya est président, un second palais présidentiel où le chef de l’Etat et sa famille se retirent souvent.

Loin de Yaoundé, des courtisans mais au courant de tout, il arrive que Paul Biya passe plusieurs mois à Mvomeka’a. Contrairement à ce que pensent plusieurs Camerounais, le palais de Mvomeka’a n’est pas un lieu désert où on trouve un Biya retiré dans une maison seule, avec sa famille et quelques employées.

Ce Palais est un domaine où travaillent au moins 260 employés et 90 ouvriers agricoles. Le défi est de produire localement, tout ce que le couple présidentiel.

Le magazine Jeune Afrique plonge les Camerounais dans l’ambiance quotidienne de Mvomeka’a est ses 260 employés


« Pas moins de 260 personnes sont employées par sa petite entreprise, la Ferme moderne du Sud, où sont élevés moutons, porcs, ânes et poulets. « Difficile de trouver ces poulets sur le marché quand Biya est en ville, déplore pourtant Mojaz. La centaine de collaborateurs qui accompagne le président est prioritaire et les pénuries sont fréquentes. »

Côté plantations, 90 ouvriers agricoles produisent palmiers à huile, poivre blanc, hévéa et ananas sur 150 hectares. D’ailleurs Biya a créé une unité de transformation dirigée par un Italien venu des Plantations du Haut Penja (PHP). Le président a un faible pour la culture d’hévéa, nous raconte Hector, un employé de la plantation. Dans son premier champ, il en avait planté 60 ha, qui lui ont permis d’engranger 22 millions de F CFA (33 500 euros) lors la première récolte. Satisfait, il a remplacé le poivre par de nouveaux hévéas, auxquels il consacre désormais 40 ha de plus.

C’est aussi sous son impulsion que s’est installée une plantation agro-industrielle d’hévéa, en 2012. Prévue sur 35 000 ha, elle en couvre pour l’instant 15 000 et emploie quelque 4 000 personnes. Ce projet est toutefois surveillé par l’ONG Greenpeace, qui craint de le voir empiéter sur la toute proche réserve du Dja, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Le regain d’activité a néanmoins entraîné une augmentation de la population de l’arrondissement : celle-ci est passée de 31 000 âmes en 2005 à 66 000 aujourd’hui ».

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