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Ministres du gouvernement et agents de sécurité cités comme témoins dans le procès Martinez Zogo


Plusieurs hauts ministres du gouvernement ont été inscrits sur la liste pour témoigner dans le procès en cours des suspects du meurtre du journaliste Martinez Zogo. Sont également répertoriés plusieurs membres de l’appareil de sécurité de l’État.

Le cas de Martinez Zogo, assassiné en janvier 2023, est entendu au tribunal militaire de Yaoundé. Au moins 17 suspects détenus en détention provisoire comprennent le magnat des affaires et magnat des médias, Jean Pierre Belinga Amougou, et l’ancien directeur de l’unité d’espionnage militaire du Cameroun. Maxime Eko Eko.

Cette affaire qui ressemble à un crime d’État a vu plusieurs ministres ainsi que des agents de la sécurité de l’État cités comme témoins. Certains des ministres cités comprennent le ministre de la Justice Laurent Esso ; le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh ; le ministre des Finances Louis Paul Motaze ; et le Ministre Directeur du Cabinet Civil de la Présidence, Samuel Mvondo Ayolo.

Parmi les responsables de la sécurité qui témoigneront devant le tribunal figurent le colonel Outoulou Jean, commandant de la Légion de la gendarmerie régionale du Centre ; le colonel Mengadah Ignace Walter, directeur adjoint du personnel de la Gendarmerie nationale ; le commissaire de police Mgah Didier ; Délégué Régional de la Sûreté Nationale du Centre et Commandant du Groupement de Gendarmerie Territoriale du Mfoundi, le lieutenant-colonel Ayissi Nanga Parfait.

Le procès pour l’assassinat du journaliste Martinez Zogo s’est ouvert au tribunal militaire de Yaoundé le 25 mars 2024, après des mois d’enquête judiciaire.

L’affaire a connu jusqu’à présent deux ajournements suite à des désaccords entre les équipes de défense et d’accusation sur la procédure judiciaire. Le procès a eu lieu pour la dernière fois le 15 avril et a été ajourné au 6 mai pour aborder principalement : la validité de la constitution de l’État en tant que partie civile ; la communication de la liste des témoins ; et le début de débats substantiels.

Il convient de rappeler que Zogo a été enlevé par des hommes cagoulés le 17 janvier 2023, alors qu’il se rendait chez lui. Le 22 janvier, son corps a été retrouvé à Ebogo, à environ 15 km de Yaoundé.

Le corps de Zogo a été retrouvé nu et dans un état de décomposition avancé, montrant des signes de torture. Son corps a été transporté à l’hôpital central de Yaoundé, où une autopsie a été pratiquée et a confirmé qu’il avait été sauvagement assassiné.

Avant son enlèvement et son assassinat, le journaliste Martinez Zogo travaillait pour Amplitude FM, une station de radio privée où il animait un talk-show critique intitulé « embouteillage ».





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