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« Mes poils sous les bras me rapportent près de 10 000 euros par mois »


Sur les réseaux sociaux, une multitude de comptes fleurissent, célébrant les femmes qui ont choisi d’afficher sans complexe leurs poils sur les aisselles, jambes et maillot. Cette tendance peine toutefois à faire totalement tomber le tabou entourant la pilosité féminine. Ainsi que l’a rapporté Var-Matin, ce sont 60 % des femmes qui continuent de considérer l’épilation comme un prérequis pour se sentir bien dans leur corps.

Les personnalités publiques sont de plus en plus nombreuses à porter ce combat. Comme Angèle ou Lourdes Leon, la fille de Madonna, Deva Cassel, fruit des amours de Vincent Cassel et Monica Bellucci, s’est distinguée en assumant fièrement ses poils sous les bras. Les influenceuses sont, elle aussi, de plus en plus nombreuses à suivre le mouvement, à l’image de l’Américaine Fenella Fox.

Fenella Fox, une influenceuse qui affiche ses poils sous les bras

La créatrice de contenus a décidé d’embrasser le naturel en défendant un mouvement qui a pris de l’ampleur ces dernières années, le « body positive ». En s’affichant avec ses poils, la jeune femme a généré une forte résonance en ligne et cumule désormais plus de 215 000 abonnés sur Instagram.

La jeune femme originaire de Worcester a fait le choix de partager des clichés audacieux sur Instagram, mais aussi OnlyFans. Toutefois, elle a rapidement dû faire face aux critiques négatives de certains internautes. Les conséquences de ces attaques répétées ? Elle a souffert d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT).

Un business juteux pour la créatrice de contenus

Convaincue que sa confiance en elle « menace » certains hommes en allant à l’encontre des normes établies, elle a révélé que les débuts de ses publications ont été marqués par des réactions « principalement négatives ». Malgré la haine subie, elle persiste à partager ses photos, même si cela suscite de la colère chez certains commentateurs.

Cette visibilité sur les réseaux sociaux a également permis à la créatrice de contenus de générer des revenus conséquents. Elle a rapporté avoir empoché plus de 570 000 euros, ainsi que l’a indiqué le Mirror. Revendiquant une indépendance financière estimée à près de 10 000 euros par mois, la trentenaire a confié apprécier la liberté que cela lui procure, même si elle a éprouvé des problèmes de santé mentale.

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Des conséquences subies en raison de sa notoriété en ligne

Ce sont notamment ses contenus partagés sur OnlyFans qui lui ont permis cet apport financier. « Je travaille dans l’industrie adulte depuis l’âge de 18 ans (j’en ai maintenant 30) et j’ai passé une grande partie de ce temps dans ma chambre à me déshabiller pour les hommes. Il serait idiot de prétendre que cela n’a pas fait de dégâts. », a-t-elle toutefois reconnu quant aux effets néfastes de son activité.

Cette présence en ligne a également eu un impact sur les relations de l’influenceuse. « Je divertis les hommes en ligne pour gagner ma vie, mais je suis anxieuse quand je suis en face d’eux. J’obtiens un à deux baisers par an seulement. Mon manque d’activité sexuelle est souvent un choc pour beaucoup de mes fans. », a-t-elle expliqué. Autant de conséquences avec lesquelles la jeune femme doit composer, mais qui n’entrave en rien son engagement à afficher ses poils.





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