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La cheffe de l’OMC veut des Etats en « citoyens responsables »


La directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala appelle les Etats membres à être des « citoyens responsables » face aux défis actuels. Lundi à Genève, elle leur a demandé des solutions d’ici la ministérielle de février face aux « incertitudes ».

Près de 1000 participants sont réunis jusqu’à mardi soir au niveau de hauts responsables, dont le délégué du Conseil fédéral aux accords commerciaux Markus Schlagenhof, pour tenter d’avancer avant la conférence d’Abu Dhabi. La situation mondiale « semble si fragile actuellement », a affirmé Dr Ngozi au début de la rencontre, selon une source proche des discussions commerciales à Genève.

Inflation, guerre en Ukraine, tensions au Proche-Orient, les défis sont nombreux. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a récemment diminué ses prévisions de croissance du commerce mondial, qui ne devrait atteindre que 0,8% cette année.

« Voulons-nous être vus comme des citoyens responsables ? » ou comme « des individus incapables et réticents à faire leur part et répondre aux problèmes mondiaux ? », a-t-elle demandé aux hauts responsables. Selon elle, les attentes sont notamment très importantes sur la réforme de l’organisation.

Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, veulent une réelle avancée sur cette question lors de la ministérielle d’Abu Dhabi. Problème, Washington a rendu l’institution dysfonctionnelle depuis des années en bloquant le renouvellement de juges pour arbitrer les divergences entre Etats.

« Signal politique clair » prévu

Sans amélioration sur ce dispositif, « la ministérielle ne sera pas celle de la réforme », a insisté la directrice générale. Elle souhaite aussi une accélération des efforts pour tenter d’arracher un second paquet d’accords sur la question de la pêche.

Lors de la ministérielle de l’année dernière à Genève, un accord avait été obtenu après plus de vingt ans de discussions pour éliminer des subventions à la pêche considérées comme nuisibles pour la durabilité des stocks. Celles-ci sont estimées à 54 milliards de dollars par an. Mais seules celles contribuant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée faisaient partie de l’arrangement, soit un peu plus de 20 milliards.

Plus de 40 pays, dont la Suisse, ont ratifié l’accord, mais il en faut encore un peu moins de 70 pour que celui-ci entre en vigueur. L’OMC souhaite atteindre ce chiffre d’ici la ministérielle aux Emirats arabes unis. La directrice générale avait demandé…

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