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mauvaise nouvelle pour les Français qui attendaient cette aide de l’État


Attendu depuis 2020, et même promis lors de la dernière campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2022, le chèque alimentaire ne verra finalement pas le jour. Cette aide financière était normalement destinée aux ménages les plus modestes, et devait être mis en place en 2024.

C’est un coup de maillet pour les familles à faible revenu. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a tranché et abandonne l’idée du chèque alimentaire au profit d’un soutien aux associations et aux banques alimentaires. C’est ce qu’a confirmé le ministre lui-même présent sur le plateau de l’émission Dimanche en politique, le 7 janvier 2024 sur France 3.

Une annonce de Bruno Le Maire met à mal les foyers les plus modestes à propos du chèque alimentaire

« Oublions les politiques de chèques, nous n’en avons pas les moyens aujourd’hui », a-t-il clairement annoncé, comme le rapporte Capital, soulignant que les chèques alimentaires n’étaient pas « la bonne voie à suivre », compte tenu du coût important qu’ils représentent pour l’État.

Les promesses et les espoirs des ménages français les plus modestes s’envolent donc, et cela, malgré une hausse des prix sur les produits alimentaires qui touchent directement les Français depuis plusieurs années dans un contexte d’inflation galopante.

L’abandon du chèque alimentaire

Mais Bruno Le Maire n’oublie pas les ménages français les plus vulnérables pour autant. En effet, en abandonnant les chèques alimentaires, il souhaite ainsi offrir à ces ménages un accès aux produits frais et locaux en soutenant les associations ainsi que les banques alimentaires.

Il a en outre exprimé son optimisme quant à la baisse des prix dans le secteur alimentaire en 2024, plus précisément à partir du 31 janvier 2024, date de clôture des négociations commerciales.

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Une baisse des prix alimentaires attendue fin janvier

« L’année dernière, quand il y avait une négociation commerciale, il y avait 15% d’augmentation de prix. Aujourd’hui, on tourne plutôt autour de 5%. C’est toujours trop », a-t-il déclaré avant de citer les produits alimentaires où une baisse est attendue.

« Vous aurez sur le beurre, sur les huiles, sur certains produits comme la volaille, sur certaines viandes, des baisses de prix, pas simplement une stabilisation ». Il a tenu toutefois à préciser que malgré une baisse prévue, les produits alimentaires resteront malgré tout plus chers qu’avant la crise. « Il ne s’agit pas de revenir aux prix d’avant crise. Ça n’arrivera pas », a-t-il souligné.





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