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Massacre des militaires : un leader ambazonien livre des secrets à Paul Biya

Les Camerounais ont appris ce week-end via les médias que Paul Biya a autorisé le déploiement des forces spéciales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Ces militaires qui sont la crème de l’armée camerounaise sont appelés à prêter main forte à leur camarades du BIR et autres unités qui tentent depuis 2016 de venir à bout des groupes armés séparatistes.

Pour le leader séparatiste Mark Bareta, l’envoie des forces spéciales au NOSO est la preuve de la victoire des groupes séparatistes sur les militaires camerounais qui ont perdu plusieurs hommes au front. Il révèle que la force des ambazoniens ne réside pas dans la formation militaire des Amba Boys.

« Le fait que le Cameroun déploie des forces spéciales en Ambazonie est révélateur des victoires des combattants d’Ambazonie, dont les BIR si chères ont été réduites à néant. En Amba, nous n’avons pas de forces entraînées. Nous avons trois choses qui leur manquent : La volonté, le peuple et Dieu », a-t-il publié sur son compte Twitter.

Paul Biya est a toujours été favorable à l’option militaire pour la résolution de la crise anglophone. Selon des sources proches de la présidence, les membres du gouvernement qui souhaitent négocier avec ces Camerounais qui ont pris des armes sont mis en minorité. Malgré les nombreux déploiements de militaires dans ces zones, l’insécurité est permanente. Cette semaine a été particulièrement meurtrière au NOSO.

Un bus de civils attaqué

La vidéo du drame fait froid dans le dos. Au moins six personnes ont péri et de nombreuses autres grièvement blessées après que des séparatistes présumés ont ouvert le feu sur un bus appartenant à l’agence ‘Golden Express’ hier soir.

Le bus de transport interurbain venant de Douala la capitale économique et se rendant à Kumba.

Le bilan est intenable et fait état de six morts et huit blessés d’après Rfi et Ouest France. Ce n’est pas la première fois que des civils sont attaqués sur ce tronçon de route depuis que la crise anglophone a dégénéré en conflit armé en 2017.

Selon les témoignages relayés par nos confrères, un responsable du syndicat des transports a confié que le bus a été visé par des tirs aux alentours de la localité d’Ekona.

Selon Ouest France, le directeur du principal hôpital de Buea Martin Mokaka a déclaré que six corps sans vie et huit blessés ont été conduits dans sa formation sanitaire.

Cette attaque survient un jour après la rentrée scolaire sur l’étendue du territoire camerounais. Les combattants séparatistes avaient précédemment déclaré un confinement, au milieu de la reprise scolaire sur tout le territoire national.

Sous l’encadrement des forces régulières, des établissements scolaires ont ouvert leurs portes depuis lundi 5 septembre dans le Sud-Ouest révèle le Journal du Cameroun. Dans le Nord-Ouest, certains établissements situés dans les centres urbains ont repris les classes, selon la radio d’Etat Crtv.

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