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Les naissances à un niveau « extrêmement bas »


Dans son rapport sur la croissance démographique publié ce jeudi, le Statec s’attarde sur l’évolution de la fécondité et de la mortalité au Luxembourg. Des taux qui empruntent des tendances similaires.

Depuis le début des années 2000, la fécondité au Luxembourg est en déclin et 2023 confirme cette tendance. D’après les chiffres divulgués, ce jeudi, par le Statec, le nombre de naissances observé en 2023 est plus faible que celui de 2022 : 6 320 naissances en 2023 pour 6 495 naissances en 2022 (-2.7%). Des chiffres qui ont des répercussions sur l’indicateur conjoncturel de fécondité. Celui-ci passe de 1.31 enfant par femme en 2022 à 1.25 enfant par femme en 2023.

Le Statec note que cette évolution n’est pas propre au Luxembourg. Elle est observée dans d’autres pays européens, dont notamment la France. Chez nos voisins, l’indicateur conjoncturel de fécondité passe de 1.79 enfant par femme à 1.68 enfant par femme entre 2022 et 2023.

Dans l’analyse de ses chiffres, l’institut de statistiques relève que la fécondité des femmes luxembourgeoises se trouvaient, en 2023, à un niveau extrêmement bas. Celui-ci se rapproche du seuil d’un enfant par femme (1.09 enfant par femme en 2023). Si la fécondité des femmes étrangères se place au-dessus (1.43 enfant par femme) de celle des Luxembourgeoises, elle subit également une diminution.

La croissance exponentielle de l’espérance de vie 

Les données publiées par le Statec montre que l’espérance de vie qui ne cesse d’augmenter au Grand-Duché. Elle atteint 85.0 ans pour les femmes et 81.0 ans pour les hommes. En cause ? Une moindre mortalité observée en 2023. Durant cette année, le nombre de décès s’est élevé à 4 431. La tendance observée depuis la fin de la période de COVID-19 (7.3‰ en 2020 et 7.0‰ en 2021) se confirme.  Les chiffres continuent de baisser, emmenant le taux de mortalité à 6.7‰ en 2023 (6.8‰ en 2022), ce qui signifie que 6.7 décès sont observés pour 1 000 habitants.

Parmi ces décès, il y a eu légèrement plus de décès féminins (50.8%) que masculins (49.2%). Dans son analyse, l’institut de statistiques note que « l’écart entre les femmes et les hommes se réduit et passe de 7.2 ans en 1973 à 4.0 ans en 2022 ».

Aussi, la population de nationalité luxembourgeoise rassemble à elle seule 76.0% des décès, alors que les décès de nationalité étrangère sont beaucoup plus rares (24.0%, soit 1 065 décès). Le Statec explique cette différence « par la structure d’âge de la population qui est plus jeune pour les personnes étrangères ».

 



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