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le témoignage choc d’une jeune femme abordée par Michel Fourniret en présence de leur fils Sélim, “Ils voulaient que je…”


Lundi 11 décembre a marqué le début de la troisième semaine du procès de Monique Olivier, accusée de complicité d’enlèvements et de meurtres dans les affaires de disparition d’Estelle Mouzin (2003), Joanna Parrish (1989) et Marie-Angèle Domèce (1990). À 75 ans, l’ancienne compagne de l’Ogre des Ardennes, alias Michel Fourniret, risque de nouveau la réclusion à perpétuité.

En ce lundi 11 décembre, une jeune femme à l’apparence frêle et d’origine japonaise, Emi, a été entendue par les jurés de la cour d’assises de Nanterre. À 48 ans aujourd’hui, elle revient sur des faits qui se sont produits alors qu’elle avait 23 ans, en 1998. Un témoignage qui permet d’ailleurs de faire toute la lumière sur le stratagème utilisé par Michel Fourniret. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Emi a échappé au pire.

Face à Monique Olivier, cette jeune femme raconte comment elle a échappé au pire

Emi, professeure de piano, a raconté comment elle a été abordée par le couple il y a 25 ans de cela. Fraîchement installée à Liège, en Belgique, pour y poursuivre ses études de piano à l’université de Liège, Emi parlait à peine le français. Elle est contactée par Michel Fourniret et sa femme pour donner des cours de piano à leur fils, Sélim, neuf ans à l’époque.

Un premier rendez-vous est fixé sur un parking au pied du domicile de la jeune étudiante. « Ils voulaient que je donne le cours chez eux, pas chez moi (…) loin de mon domicile. Ils ont proposé de venir me chercher. », explique la professeure de piano qui habitait à 130 km du couple, comme le rapporte BFMTV. Elle décrit ensuite le couple en ces termes : « Ils parlaient gentiment ». Quant à Monique Olivier, elle se souvient d’« une femme enthousiaste qui parlait beaucoup ».

Elle refuse la proposition du couple

Elle ajoute également que le petit Sélim, fils du couple, était présent dans la voiture au moment de ce rendez-vous. Il ne montrait d’ailleurs que peu d’intérêt. Emi souligne, comme l’indique France 3 : « Je me suis demandé s’il avait vraiment envie de suivre ce cours de piano. » De nombreuses questions se bousculent alors dans sa tête, de quoi mettre la puce à l’oreille à la jeune étudiante : pourquoi elle ? Pourquoi tant de distance alors que le conservatoire de Namur est beaucoup plus proche de chez eux ?

Sa méfiance lui a finalement sauvé la vie, puisqu’elle a décliné l’offre. Peu de temps après, elle devait se rendre aux États-Unis pour un concours de piano. Mais à son retour, Michel Fourniret a repris contact avec elle et s’est montré insistant. Emi a alors pris une décision radicale pour mettre fin à tout contact : « J’ai fini par leur écrire une carte postale pour dire que je renonçais et j’ai déménagé », a-t-elle déclaré à la cour.

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Monique Olivier manifeste son soulagement

Ce n’est qu’en juin 2003, après l’arrestation de Michel Fourniret, qu’Emi a compris qu’elle avait échappé au pire en reconnaissant le couple dans les médias. Une histoire qui fait écho à celle de la jeune étudiante anglaise, Joanna Parrish, victime du même modus operandi, mais dont le dénouement a été tragique.

À la cour d’assises de Nanterre, Monique Olivier a réagi et a déclaré : « Je suis contente que vous soyez là, que vous ayez refusé ». Un peu plus tard, l’ex-compagne de Michel Fourniret a souligné : « Avec Fourniret, il fallait obéir, c’est tout. Oui, Selim a été utilisé mais pas à ma demande. C’était une idée de son père de soi-disant apprendre la musique. »





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