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Le Président de l’ONG Urgences Panafricanistes Kemi Seba menacé de perte de nationalité française pour ses positions anticoloniales


Le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Seba, se retrouve au cœur d’une controverse avec les autorités françaises, qui l’accusent d’attiser le sentiment anti-français depuis près d’une décennie. Cette situation pourrait conduire à la perte de sa nationalité française dans les prochains mois.

Selon un communiqué des autorités françaises, Kemi Seba, établi au Bénin depuis 2017 après avoir résidé au Sénégal, est accusé de mener diverses actions visant à intensifier, dans les pays d’Afrique de l’Ouest, un sentiment anti-français. Les autorités qualifient son comportement d’une « posture constante et actuelle résolument anti-française, susceptible de porter gravement atteinte aux intérêts français et de nature à caractériser une déloyauté manifeste à l’égard du pays dont il a la nationalité ».

Afin de remédier à cette situation, le gouvernement français a décidé d’engager une procédure de perte de nationalité française contre Kemi Seba en vertu de l’article 23-7 du code civil.

En réaction, Kemi Seba a affirmé que cette démarche constitue une réaction du gouvernement français, dépassé par le succès de son combat anticolonialiste auprès des masses africaines et diasporiques. Il soutient que cette tentative de lui retirer la nationalité française est une réponse désespérée et négrophobe du gouvernement français, visant à l’empêcher de circuler auprès de la diaspora en Europe et surtout aux Antilles.

« Vous ne comprenez donc toujours pas que plus vous me persécutez, plus mon message politique gagne en popularité », a déclaré Kemi Seba, soulignant que cette procédure est une preuve du succès de ses activités panafricaines. Selon lui, cette action des autorités françaises est une « immense décoration de guerre » et une démonstration de l’efficacité de son travail de déconstruction de la Françafrique.

« On ne mendiera rien auprès de vous. Jamais de la vie. Je ne suis pas de ceux qui pleurent lorsqu’ils sont expulsés ou discriminés. Africain et fier de l’être jusqu’à mon dernier souffle », a-t-il ajouté, précisant que son combat est dirigé contre l’oligarchie française et non le prolétariat français qui souffre également.





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