à la uneCultureInternational

le père du Chat “gagne bien sa vie” grâce à ses bandes dessinées, “On a dépassé les…”


Le Chat a soufflé ses 40 bougies cette année, et pour fêter cela comme il se doit, son créateur, Philippe Geluck, a concocté un 24ᵉ opus de 64 pages, au lieu des 48 habituelles, sobrement intitulé Le Chat et les 40 bougies. Il devrait sortir le 11 octobre prochain.

À la fois espiègle et philosophe, ce Chat grisonnant, rondouillard, au nez proéminent et aux oreilles pointues est né le 3 mars 1983, sous la griffe de Philippe Geluck, date qui coïncide d’ailleurs avec le décès d’Hergé, pour la petite anecdote. Lors d’une interview accordée récemment à Paris Match, Philippe Geluck revient sur ses quatre dernières décennies de succès.

Le Chat sort le grand jeu pour ses 40 bougies !

Tout a débuté avec les cartons de remerciement du mariage de Philippe Geluck lui-même. Ce dernier avait décidé, en guise d’illustration, d’y griffonner un chat. « Je nous avais dessinés en chats », confie-t-il à Paris Match. Trois ans plus tard, le chat a fait sa première apparition publique dans le journal belge Le Soir, point de départ de sa notoriété.

Après avoir conquis le cœur de nombreux lecteurs chez nos voisins belges, le Chat a fait le grand saut en France. Désormais adoré par des millions de lecteurs de bandes dessinées, son créateur s’était pourtant vu refuser sa publication au départ par sa maison d’édition, Casterman. Philippe Geluck se souvient : « Aujourd’hui, on a dépassé les 15 millions de ventes. Dire qu’au départ Casterman ne voulait pas le publier en albums… »

« Je n’imaginais pas aussi bien gagner ma vie »

En effet, les ventes de ses albums ont dépassé les attentes les plus optimistes. Il confie d’ailleurs, comme le rapporte Gala : « Je n’imaginais pas aussi bien gagner ma vie en faisant le métier que j’aime. » Aujourd’hui encore, Le Chat continue de briller par son succès, et ce, même s’il a pris sa retraite des journaux et magazines.

Le Chat serait même presque devenu une véritable marque. Il se décline d’ailleurs sous toutes ses formes, en tableaux, en calendriers, en statuettes, ou même en statues monumentales en bronze, comme lors de l’impressionnante exposition sur les Champs-Élysées en 2021. D’ailleurs, un musée à son effigie est prévu pour 2026 : le Musée du Chat et du dessin humoristique, un projet financé grâce à la vente de ses fameuses statues monumentales.

À lire également :

Un Chat à l’affût de l’actualité

Malgré les années qui passent, le matou quadragénaire ne semble pas prendre une ride et continue de se faire l’écho de l’actualité. Philippe Geluck souligne : « Le Chat est clairement aux côtés de ceux qui morflent. Ça fait de plus un humaniste, qui plus est féministe ».

Bien qu’il conçoive ses planches en solitaire, Philippe Geluck travaille aux côtés d’une petite équipe d’environ dix personnes. Le créateur conclut en disant : « Il y a des gens qui font un métier agréable et dans lequel ils gagnent correctement leur vie. (…) je suis heureux d’avoir créé un projet qui a permis cela. »





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp