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Le lituanien Baltic Cocoa intéressé par le marché camerounais de transformation du cacao


Dans un contexte où le Cameroun peine encore à transformer 50% de sa production de cacao ; objectif pourtant visé pour 2020, le gouvernement se montre réceptif à toute offre d’investissement dans le secteur. Pour preuve, reçu par le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana le 21 novembre dernier, Jean Zajankovskij, Directeur général de la société Baltic Cocoa, a exprimé son intérêt de transformer localement les fèves de cacao des brisures.  

Le chocolatier lituanien n’a pas encore fait de projections sur les ressources financières à injecter dans la transformation du produit au Cameroun encore la capacité de ses unités, mais reconnaît déjà la « qualité exceptionnelle du cacao camerounais ». Pour le Mincommerce, le fait pour Baltic Cocoa d’installer ses unités de production et de transformation au pays, devrait « apporter une valeur ajoutée significative à l’économie nationale ». En effet, la demande de fèves en cacao de brisures est estimée à près de 9 000 tonnes par an, soit environ 3% de la production nationale. Celle-ci est ressortie à 262 112 tonnes au cours de la campagne cacaoyère 2022-2023 soit une baisse de 33 051 tonnes (-11,2%) pour seulement 34%(89 204 tonnes) de la production totale transformée.

Créée en 2017, Baltic Cocoa basée en Lituanie continue de prendre ses marques sur le marché européen du cacao. L’entreprise est spécialisée dans la production du beurre de cacao désodorisé, du gâteau au cacao, de la poudre de cacao, etc. Bien qu’ayant dévoilé son penchant pour un pan précis de la transformation (fèves de brisures), il n’est pas exclu que la jeune entreprise, une fois installée au Cameroun, étende son champ de compétence dans un univers où de nombreux transformateurs se rivalisent déjà. Il s’agit entre autres, de Neo Industry, de Sic Cacaos, filiale locale du Suisse Barry Callebaut, de Chococam, filiale du Sud-africain Tiger Brand, l’italien Ferrero, l’ivoirien  Atlantic Cocoa ou encore LE camerounais Africa Processing.

Relevons tout de même que cette prospective du marché camerounais du cacao intervient au moment où le prix du produit continue de battre un record mondial ; chose qui devrait booster la productivité. Il y a deux semaines, le prix a atteint 2 015 Fcfa ; une enchère augmentée par Atlantic Cocoa. Il est possible qu’il aille au-delà au terme des ventes groupées annoncées ce 22 novembre à Nkometou dans la région du Centre.

Bien plus, en terre camerounaise pour la première depuis l’établissement des relations diplomatiques entre le Cameroun et l’Uruguay en 1989(34 ans), les opérateurs économiques uruguayens qui excellent notamment dans le domaine de l’agroalimentaire, pourraient également s’intéresser à ce pan de l’agriculture.





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