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Le Grand Conseil accepte le programme de législature 2023-2028


Le Grand Conseil genevois a donné jeudi soir son feu vert au programme de législature 2023-2028 présenté en novembre dernier par le Conseil d’Etat. Les deux précédentes feuilles de route gouvernementales, qui couvraient les périodes 2014-2018 et 2018-2023, avaient été refusées.

La résolution liée à ce programme de législature a été acceptée par 47 voix contre 36. Ce vote n’est toutefois que symbolique: le refus de ce programme n’aurait en effet eu aucune conséquence pratique.

Le cap politique du Conseil d’Etat se décline en quatre axes. Il s’agit d’assurer une société stable, de favoriser une réponse collective aux transitions numériques, écologiques et démographiques, d’encourager l’expression des droits et libertés individuels et de mettre en place un Etat efficace et moderne.

Pour la PLR Natacha Buffet-Desfayes, accepter ce programme est un bon signal envers le Conseil d’Etat. « On parle à nouveau de prospérité et de mise en valeur des entreprises », s’est réjoui le PLR Yvan Zweifel. « Le programme est ambitieux, mais il ne doit pas engager des hausses de charges », a mis en garde le député PLR.

Baisses d’impôts

L’UDC et le MCG s’y sont opposés. « Ce programme n’a rien d’un programme: il est vide de sens et sonne creux », a relevé l’UDC Stéphane Florey. Pour le MCG, la rétrocession fiscale aux communes françaises et le nombre « excessif » de frontaliers sont problématiques.

A gauche, c’est la mise sous pression des services de l’Etat qui inquiète. La socialiste Caroline Marti a déploré les baisses d’impôts annoncées dans ce programme de législature. Son parti, qui est pourtant représenté au gouvernement, s’est ainsi opposé à cette feuille de route.

PFQ refusé

Le plan financier quadriennal (PFQ) qui accompagne le programme de législature a pour sa part été refusé par 55 voix contre 18 et 21 abstentions. La droite estime qu’il ne propose pas assez de mesures structurelles alors que la gauche critique les économies envisagées.

Attaqué sur plusieurs points par les députés, le Conseil d’Etat a répondu avec sobriété. « Merci pour ce moment! » a ironisé la cheffe du Département des finances Nathalie Fontanet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats





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