Le gouvernement Attal attendu, plusieurs poids lourds confirmés
L’aviation israélienne bombarde lourdement jeudi le sud de la bande de Gaza alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a conclu en Egypte un marathon diplomatique dans la région, visant à endiguer la propagation du conflit entre Israël et le Hamas.
Le responsable américain a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avant de s’envoler pour les Etats-Unis après une tournée dans neuf pays, dont la Turquie et l’Arabie saoudite, ainsi qu’en Cisjordanie occupée.
« La sécurité et l’intégration (régionale) d’Israël sont liées au fait d’ouvrir une voie vers un Etat palestinien », a-t-il mis en avant avant son départ.
Il a aussi jugé qu’un rapprochement entre Israël et les pays arabes qui, dans leur majorité, ne le reconnaissent pas, serait « le meilleur moyen d’isoler l’Iran et ses supplétifs », alors que le Hamas et le Hezbollah libanais font partie des mouvements soutenus par l’Iran dans la région.
M. Blinken a toutefois jugé au Caire ne pas penser que « le conflit s’intensifie », en dépit notamment des violences quasi quotidiennes à la frontière israélo-libanaise.
Accusations génocidaires
En parallèle de la diplomatie et des combats, Israël fait face jeudi devant la Cour internationale de justice (CIJ) à des accusations « d’actes génocidaires » pour son offensive à Gaza, formulées par l’Afrique du Sud mais déjà qualifiées « d’absurdes » par le président israélien Isaac Herzog.
L’attaque du Hamas du 7 octobre ne peut justifier la « violation » par Israël de la Convention sur le génocide, a déclaré jeudi l’Afrique du Sud devant la plus haute juridiction de l’ONU.
L’Afrique du Sud se comporte comme « le bras juridique de l’organisation terroriste Hamas », a fustigé en retour jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères.
Multiplication des frappes
Sur le front, tôt jeudi, l’aviation israélienne a multiplié les frappes dans le secteur de Khan Younès, principale ville du sud du territoire, devenue l’épicentre des combats, selon des témoins.
le chef d’état-major de l’armée israélienne Herzi Halevin, qui s’est rendu mercredi dans le centre de Gaza, a souligné que les opérations se déroulaient « dans un territoire très, très complexe » et « face à un ennemi qui a préparé sa défense sur une très longue période et de manière très organisée ».
L’intensité des combats aggrave encore le désastre sanitaire en cours à Gaza, où 85% de la…
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