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Le drapeau suédois hissé au siège de l’Otan


Le drapeau de la Suède, devenue le 32e membre de l’Otan, a été hissé lundi au siège de l’Otan, épilogue d’un long parcours pour ce pays scandinave. Cett adhésion est la preuve, pour le chef de l’Alliance, de l’échec du président russe Vladimir Poutine.

« L’Otan est plus grande et plus forte », a lancé le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, peu avant l’envoi du drapeau suédois, qui flotte désormais aux côtés des 31 autres, déployés en vaste cercle devant l’imposant bâtiment de l’Alliance à Bruxelles.

Sous une pluie battante, et en présence de la princesse héritière Victoria de Suède et du Premier ministre Ulf Kristersson, deux officiers de l’armée suédoise ont hissé le drapeau jaune et bleu au son de l’hymne de ce pays.

Le drapeau suédois a été envoyé entre celui de l’Espagne et de la Turquie, dans ce cercle qui suit l’ordre alphabétique des pays membres, de l’Albanie aux Etats-Unis. Ironie de l’histoire, Ankara a, pendant plus de 20 mois, retardé la ratification de cette adhésion.

« L’adhésion de la Suède montre une fois encore que la porte de l’Otan est ouverte. Chaque nation a le droit de choisir son propre chemin », a rappelé M. Stoltenberg, alors que la Russie a multiplié les mises en garde avant l’entrée de la Suède, mais aussi de la Finlande.

« Lorsque le président Poutine a lancé son invasion (de l’Ukraine) il y a deux ans, il voulait moins d’Otan et plus de contrôle sur ses voisins. Il voulait détruire l’Ukraine comme Etat souverain. Mais il a échoué », a-t-il déclaré.

Fin de la neutralité

La Suède a choisi, après l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, de renoncer à deux siècles de neutralité et de non alignement militaire, pour rejoindre la principale alliance militaire dans le monde.

Le Premier ministre suédois avait remis jeudi au secrétaire d’Etat américain Antony Blinken les documents officiels gravant dans le marbre l’adhésion de son pays à l’Alliance atlantique. Les Etats-Unis sont dépositaires du Traité de l’Atlantique nord, signé dans la capitale américaine en 1949.

M. Stoltenberg a longuement insisté sur la nécessaire poursuite du soutien à l’Ukraine. « Le président Poutine a commencé cette guerre et pourrait y mettre fin aujourd’hui. Mais l’Ukraine n’a pas cette option. La capitulation n’est pas la paix », a-t-il affirmé.

« Nous devons continuer à renforcer l’Ukraine pour montrer au président Poutine qu’il n’obtiendra…





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