Le destin politique d’Ousmane Sonko entre les mains de la Cour Suprême

Sorti vainqueur de son procès pour sa réintégration dans les listes électorales, Ousmane Sonko a encore un obstacle devant lui. En effet, selon les informations du quotidien Kritik et de l’AS, la validité de la candidature du leader de l’opposition dépendrait de la décision que rendra la Cour suprême, jeudi 26 octobre, sur l’affaire de diffamation l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

Selon Kritik, la confirmation de condamnation de Sonko pourrait définitivement l’écarter. « Entre mars et octobre, le dossier en appel a pris une vitesse fulgurante. La charge politique de cette affaire est très redoutée par les avocats (de Sonko). Ils craignent qu’une confirmation de la peine écarte définitivement le maire de Ziguinchor » de l’élection présidentielle, commente le journal.

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« Ousmane Sonko, qui a obtenu gain de cause devant le tribunal d’instance de Ziguinchor, lequel a annulé sa radiation des listes électorales, devra batailler ferme contre la décision le condamnant […] pour diffamation » à l’encontre de Mame Mbaye Niang, écrit Tribune.

Si la Cour suprême confirme le verdict déjà rendu, le maire de Ziguinchor pourrait perdre son éligibilité. Ce qui pousse L’As à dire que « le destin politique d’Ousmane Sonko [est] entre les mains de la Cour suprême ».

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Cependant, il y a ambiguïté sur les dispositions de l’article concernant les personnes éligibles suite à une condamnation pour diffamation. Donc, même si la Cour Suprême confirme la condamnation, Sonko pourra encore se tourner vers le Conseil constitutionnel, seul organe habilité à décidé de qui peut être candidat ou pas.

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