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Lausanne fait la fête à la forêt samedi prochain à Sauvabelin


La saison surréaliste se poursuit au pôle muséal de Plateforme 10 à Lausanne. Après Photo Elysée et le mudac, c’est au tour du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) de célébrer les 100 ans de l’un des courants majeurs du 20e siècle.

A voir jusqu’au 25 août, cette exposition thématique – la première consacrée au surréalisme à Lausanne depuis 1987 – présente une soixantaine d’artistes actifs dans tous les domaines, de la peinture à la poésie en passant par la photographie, le collage, la sculpture ou la vidéo.

La première partie est consacrée aux figures historiques du mouvement, à commencer par Marcel Duchamp, figure récurrente de l’exposition. D’autres « stars » du mouvement sont présentes tout au long du parcours: André Breton évidemment, auteur du premier manifeste du surréalisme en 1924, mais aussi René Magritte, Max Ernst, Victor Brauner, Paul Eluard, Man Ray (également en vedette à Photo Elysée) et même Salvador Dali.

Cette partie historique est abordée « sous l’angle du jeu qui tient une place centrale au sein du surréalisme », explique Juri Steiner, directeur du MCBA et commissaire de l’exposition. Le jeu y est abordé sous « ses aspects créatifs et récréatifs, mais aussi poétiques et subversifs en opposition au travail », relève-t-il.

Echecs et jeux de cartes

L’exposition ouvre ainsi sur une section consacrée aux échecs, dont les surréalistes, Marcel Duchamp en tête, étaient friands. Un jeu qui correspond à « la révolution ludique et cérébrale » voulue par ces artistes, souligne Juri Steiner. « Jeu de Marseille » – une variante surréaliste du jeu de cartes -, dés et autres « cadavres exquis » figurent également parmi les jeux qui ont inspiré les artistes de ce mouvement, et servent de fil rouge à l’exposition du MCBA. Celle-ci s’intitule d’ailleurs « Surréalisme. Le Grand Jeu », du nom aussi d’une revue des années 1920.

Les thèmes chers aux surréalistes sont présents tout au long du parcours avec des sections intitulées « Un monde en métamorphose », « Esotérisme », « Les mystères de l’occulte », « Au-delà de la figuration », « Les voix du silence » ou encore « Ambivalence du désir ».

La scénographie est volontairement « très classique », note Juri Steiner. Après le « spectaculaire » de la précédente exposition consacrée à l’art immersif, « l’idée était de ne pas en faire trop, de laisser parler les oeuvres », explique-t-il.

Relève surréaliste

La seconde partie de…





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