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L’Abrigado en fin de vie, mais encore un exemple


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Vieillissant, l’Abrigado reste un modèle pour le commissaire fédéral allemand aux drogues en visite jeudi afin de s’inspirer du centre d’accueil et de discuter des politiques de drogues allemande et luxembourgeoise.

Ce jeudi 28 février, un trait d’union a été tiré entre les politiques de drogue luxembourgeoise et allemande avec la venue de Burkhard Blienert, commissaire fédéral allemand aux drogues, au centre social de l’Abrigado à Luxembourg. Le lieu accueille en moyenne 200 consommateurs quotidiens qui viennent profiter d’un espace sécurisé, avec la présence d’un médecin et d’un matériel stérilisé.

Accompagné par Martine Deprez, la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, et Lydie Polfer, la bourgmestre de Luxembourg, le responsable allemand a été guidé dans les conteneurs par Raoul Schaaf, le directeur du Comité national de défense sociale.

Figure de la lutte contre la prohibition de la drogue en Allemagne, Burkhard Blienert était présent afin de discuter de défis communs. Pour les deux pays, «l’enjeu, c’est la réduction des risques et des dommages», résume Bob Lessel, expert en sciences de la santé au ministère.

«Nous avons une approche similaire et cette visite le confirme.» Neuf mois après, l’Allemagne vient d’aligner sa politique sur celle du Grand-Duché en autorisant la consommation personnelle de cannabis à partir du 1er avril.

«Intéressés par la structure de l’Abrigado», avec sa salle de shoot, sa partie logement et de restauration, les représentants allemands pourraient «reproduire ce modèle chez eux», bien que le centre social soit «en fin de vie» selon l’aveu de Christof Mann, à la direction des affaires sociales de la Ville.

Véritable serpent de mer repoussé chaque année, la délocalisation devrait finalement être une reconstruction, selon la ministre de la Santé. Le projet : «remettre à terme de nouveaux conteneurs sur le site actuel et puis une nouvelle construction afin d’en faire un site holistique».

Encore «au stade de pourparlers», le nouveau site n’a donc pas de date de chantier, ni de plans définis. «Je pense que ce sera d’ici un an ou deux», estime Christof Mann.



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