La victoire « antilibérale » du Slovaque à Fico renforce Orbán, mais se heurte à des contrôles
La nouvelle vague de populisme en Slovaquie et son impact potentiel sur les relations entre l’UE et l’OTAN ont suscité des inquiétudes parmi les pays européens. Les résultats des élections législatives de samedi, avec la victoire du parti populiste Smer-SD dirigé par l’ancien Premier ministre Robert Fico, ont attiré l’attention. à son histoire d’expression de sentiments anti-américains et de rhétorique pro-russe.
Il est également essentiel de considérer que les implications électorales vont au-delà de la géopolitique et affectent les politiques de lutte en cours contre la corruption interne.
Le résultat des élections parlementaires de 150 sièges est crucial pour déterminer si le pays maintiendra son alignement sur les valeurs de l’UE ou se rapprochera de la Russie. Avec Fico, l’Ukraine perdra probablement l’un de ses proches alliés.
Scénario 1 : la Slovaquie, alliée de Poutine
Fico a réalisé des progrès politiques nationaux en profitant de la frustration à l’égard de la coalition gouvernementale sortante. Au cours de cette campagne, il a fait la même chose, mais en y ajoutant un discours anti-occidental. Son programme était basé sur des théories du complot, mêlées à une rhétorique pro-russe et anti-américaine qui faisait écho à la propagande du Kremlin.
Selon les résultats de dimanche (1er octobre), le Smer-SD est devenu le parti leader avec 22,94 pour cent des voix. Les opinions de Fico trouvent un écho auprès de cette partie des Slovaques qui entretiennent des sentiments de sympathie envers la Russie, sentiments qui n’ont fait que se renforcer sur les plateformes de médias sociaux depuis le début de la guerre en Ukraine.
Fico a promis de suspendre son aide à l’Ukraine s’il reprenait le pouvoir. Il a blâmé les « nazis ukrainiens » tout au long de la campagne pour avoir déclenché la guerre.
Mais ces positions pourraient potentiellement créer des désaccords avec les alliés de l’UE et de l’OTAN qui soutiennent l’Ukraine. Fico a déclaré que son futur gouvernement ne continuerait pas à envoyer de l’aide.
Et tandis que la plupart des partis politiques slovaques soutiennent la fourniture d’armes, les sondages d’opinion suggèrent que la plupart des citoyens s’opposent à une telle assistance militaire. « Observez comment les attitudes envers le président ukrainien [Volodmyr] Zelensky change à mesure qu’il commence à ennuyer le monde », a récemment commenté Fico.
Scénario 2 : la Slovaquie, alliée d’Orban
Le résultat des élections pourrait également renforcer la position du Premier ministre hongrois Viktor Orban sur l’UE et saper l’unité au sein du bloc contre l’invasion russe.
Souvent, Fico et l’un de ses partenaires potentiels de coalition, Andrej Danko, chef du parti nationaliste slovaque, admiraient le style de gouvernement national-conservateur de « démocratie illibérale » d’Orban et son opposition souvent unilatérale aux «…
