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la police abasourdie par le comportement de cette femme, “C’est moins fiable”


Les gendarmes cherchent encore les causes de la mort. Disparu depuis le 8 juillet 2023, après avoir quitté la résidence secondaire familiale du Haut-Vernet, le petit Emile a été retrouvé neuf mois plus tard. En effet, le 30 mars dernier, une partie de son squelette a été découverte à quelques centaines de mètres du petit hameau des Alpes-de-Haute-Provence par une randonneuse. Après plusieurs analyses, le verdict est tombé : le crâne et les dents appartiennent bien au petit garçon de 2 ans et demi. 

Depuis, les gendarmes s’affairent à découvrir la vérité au sujet de la disparition du petit Emile. A-t-il été enlevé et son squelette déposé par une tierce personne près du village ? A-t-il fait une chute mortelle ? Pour l’heure, l’hypothèse selon laquelle l’enfant se serait perdu et serait mort d’épuisement semble retenir l’attention des enquêteurs, bien qu’aucune piste ne soit écartée, comme l’a rappelée la porte-parole de la gendarmerie à France Info, le 1er avril.

Disparition d’Emile dans le Haut-Vernet : ce comportement de cette femme ulcère les gendarmes

Alors que les experts, appelés à travailler sur cette affaire, tentent de recoller les morceaux, un problème persiste. Il manque une grande partie du corps du petit Emile. Lors de sa randonnée, la femme qui est tombée nez à nez avec les ossements du garçonnet a pris la décision d’emporter avec elle le crâne et les dents. Un geste critiqué par un grand nombre et expliqué par un manque de réseau téléphonique dans la zone de la découverte macabre. Toutefois, ce comportement est vivement déploré par la police. 

Pour François Heulard, directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) reproche à cette femme d’avoir pris le crâne à main nue, de l’avoir mis dans un sac plastique, avant de l’apporter aux gendarmes. “Le fait que les ossements aient été bougés rend l’endroit exact de la découverte moins précis”, confie-t-il dans les colonnes du Figaro. Et d’ajouter : “Et les hypothèses qui en émergeront moins fiables. D’autant que la topographie de la scène, dans l’affaire du petit Émile, est particulièrement ardue : c’est un terrain très pentu, avec de la rocaille, des ronces et une végétation dense”. 

<p><span style="font-weight: 400;" data-mce-style="font-weight: 400;">Le petit Emile retrouvé mort : la police abasourdie par le comportement de cette femme, “C’est moins fiable”</span></p>

crédit photo : DR Cette femme a-t-elle altéré les lieux où le crâne du petit Emile a été découvert ?

Emile, 2 ans et demi, retrouvé mort : après le crâne, ces nouveaux indices découverts par la police

Aujourd’hui, les experts anthropologues et judiciaires poursuivent leurs analyses sur les restes humains trouvés, mais aussi sur les vêtements de l’enfant. En effet, à la suite de la découverte macabre, les gendarmes et les équipes cynophiles ont ratissé la zone des paysages de Trois-Evéchés à la recherche de nouveaux indices. Ils ont découvert à 150 mètres du lieu où le crâne a été trouvé, un T-shirt, des chaussures et une culotte correspondant à ceux appartenant au fils de Marie et Colomban S., les parents d’Emile. 

Des indices non négligeables pour déterminer les causes de la mort du garçonnet. Pourtant, cela risque d’être insuffisant. Il est plus simple d’identifier les raisons d’un décès en présence des tissus mous, c’est-à-dire les organes, que les ossements à nu. Toutefois, les premières analyses ont révélé la présencede traces de morsures, “probablement” d’origine animale, a indiqué le procureur de la République, Jean-Luc Blachon, dans une conférence de presse mardi 2 avril. 

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