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la mère d’Alexia Daval ecoeurée après la prise de parole des parents, “C’est navrant”


Plus de quatre mois après sa disparition, le petit Emile est toujours introuvable. Les fouilles dans le hameau du Haut-Vernet n’ont pas permis de retrouver la trace du petit garçon, âgé de 2 ans et demi au moment de sa disparition. Cette enquête qui s’annonce longue et difficile a particulièrement touché la mère d’Alexia Daval.

Dans un entretien avec Le Parisien, Isabelle Fouillot est revenue sur le drame qui l’a touché de plein de fouets en 2017. Sa fille, Alexia Daval, joggeuse de 29 ans, a été retrouvée morte, le corps partiellement brûlé et dissimulé dans le bois de Gray (Haute-Saône). Son mari, Jonathann Daval finira par avouer le féminicide.

Disparition d’Emile : 6 ans après la mort d’Alexia Daval, sa mère prend la parole

Cela fait six ans qu’elle est partie et c’est comme si c’était hier (…) J’ai l’impression que le temps s’est arrêté pour nous”, confie la mère d’Alexia Daval à nos confrères. Depuis le drame, elle continue d’honorer la mémoire de sa fille et poursuit son combat “contre les féminicides”. Une lutte qui passe par l’information et la presse. 

Isabelle Fouillot suit de nombreuses affaires, mais elle a souhaité s’arrêter sur celle qui hante les habitants des Alpes-de-Haute-Provence : la disparition d’Emile. Après la prise de parole des parents du petit garçon disparu le 8 juillet dernier dans le Haut-Vernet, elle a souhaité exprimer sa gêne et sa colère face au traitement subi par la famille d’Emile. 

Disparition d’Emile : la mère d’Alexia Daval exprime sa colère dans cette affaire

Je me rends compte que les familles de victimes sont toujours maltraitées”, explique la mère d’Alexia Daval au quotidien et d’ajouter, écœurée : “On évoque le fait que la famille d’Émile est ultra-catholique, qu’ils ont beaucoup d’enfants, mais on s’en tape de tout cela. Un petit garçon a disparu, quel rapport avec une grande famille catho ?« . 

L’ancienne belle-mère de Jonathann Daval a également fait un parallèle entre l’affaire de la disparition du petit Emile et celle du meurtre du petit Gregory, en 1984. “Dans l’affaire du petit Grégory (…) on a mis en doute sa famille”, rappelle-t-elle. “Comme s’il fallait chercher à chaque fois quelque chose. C’est navrant. On ferait mieux de chercher parmi les proches des meurtriers”, propose Isabelle Fouillot, toujours en deuil de sa fille. 

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Depuis l’ouverture de l’information judiciaire pour “enlèvement et séquestration”, la famille du petit Emile est pointée du doigt. Ses grands-parents, qui gardaient l’enfant le jour de sa disparition, font l’objet de nombreuses attaques, notamment sur leur comportement. Quant à Marie et Colomban S., leur religion a nourri de nombreux fantasmes comme celle de l’enlèvement de leur fils par une secte satanique. 

 “Nous avons aussi l’impression que, au-delà de nous, c’est notre foi qui est ridiculisée”, confiaient-ils au magazine Famille chrétienne. Cependant, la famille du petit garçon semble faire fi des moqueries et continue de “garder espoir” : “Oui, nous continuons à implorer le Seigneur. Nous ne tournons pas la page et nous continuons à espérer…”. Quatre mois après la disparition d’Emile dans le Haut-Vernet, les perquisitions et les fouilles se poursuivent, pour l’instant, sans résultat. 





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