La mauvaise nouvelle annoncée pour Samuel Eto’o
Samuel Eto’o est attendu à la Confédération Africaine de Football (CAF), ce mercredi 17 avril 2024, dans l’affaire des matchs truqués. La légende camerounaise devrait être auditionnée avant qu’il ne sache quel sort à lui réserver. Toutefois, du côte du Cameroun, des voix se lèvent et annoncent le pire.
Le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, se rendra en Égypte ce mercredi pour être entendu par la CAF. L’enquête lancée il y a quelques mois contre Samuel Eto’o par la Confédération africaine de football (CAF) serait désormais terminée.
Samuel Eto’o entendu ce mercredi à la CAF
C’est dans ce contexte que l’ancienne star du FC Barcelone a été convoquée au siège de l’instance continentale ce mercredi 17 avril. Il sera interrogé sur les accusations qui pèsent contre lui. Dans un communiqué datant d’août 2023, la CAF avait indiqué avoir été sollicitée par des acteurs du football camerounais pour ouvrir une enquête sur le président de la Fecafoot.
Il lui était reproché, entre autres, d’avoir truqué des matchs et d’avoir favorisé le club Victoria United, dont le président est un proche de Samuel Eto’o. Après un long silence, Eto’o avait finalement réagi pour dénoncer l’action de la CAF, affirmant n’avoir jamais été informé et que cette communication de l’instance présidée par Motsepe avait gravement porté atteinte à son image. Il avait même déclaré sur les ondes de France 24 son intention de poursuivre la Confédération africaine de football en justice.
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Ce chapitre devrait connaître une conclusion à la suite de cette convocation. Samuel Eto’o risque gros, notamment son poste de président de la Fecafoot. Le monde du football camerounais est en ébullition face aux rumeurs qui circulent concernant une éventuelle annulation du contrat du nouveau sélectionneur des Lions Indomptables, Marc Brys. Ces spéculations alimentent les inquiétudes, notamment en raison de l’implication présumée de la première dame Chantal Biya.
Tension extrême pour Samuel Eto’o au Cameroun
Depuis le lundi 15 avril 2024, les discussions vont bon train sur la possible résiliation du contrat de Marc Brys et de son équipe. Une source anonyme a même révélé que la première dame exerçait une pression pour que cette annulation soit rapide, comme l’a rapporté le lanceur d’alerte Paul Chouta. Cependant, le journaliste Boris Bertolt soutient que cette résiliation n’est pas à l’agenda.
Il laisse plutôt entendre que des que des arrestations pourraient avoir lieu au sein de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) en cas de non-respect des directives. « Ils seront arrêtés s’ils persistent », avance-t-il. Cette situation crée un climat d’incertitude quant à l’avenir du football au Cameroun. Pendant que les tensions persistent, Marc Brys semble déjà concentré sur sa tâche, en préparant la présélection des Lions Indomptables pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Malgré ces troubles, la Confédération africaine de football (CAF) attend la rencontre avec Nyandom et Mbro, membres de la Fecafoot, afin d’examiner les allégations de matchs truqués et de corruption d’arbitres au Cameroun. Cette situation remet en question la gouvernance du football camerounais et soulève des interrogations sur l’éventuelle interférence de personnalités politiques dans les affaires sportives. Les supporters des Lions Indomptables redoutent que ces tensions n’affectent les performances de l’équipe nationale sur le terrain.
