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la marque annonce un plan social, des dizaines de postes menacés


Triste nouvelle concernant l’état de santé des marques de prêt-à-porter françaises. Après Naf Naf, Kookaï, Minelli, Camaïeu et bien d’autres enseignes de l’habillement, vient le tour de Don’t call me Jennyfer d’annoncer un plan social et de prévoir 75 licenciements.

Don’t call me Jennyfer : un redressement judiciaire, puis un plan social et des postes menacés

Faisant partie du paysage français depuis sa création en 1985 par Gérard Depagniat et David Tordjman, l’entreprise, qui a été reprise par Sébastien Bismuth en 2018, pourrait être menacée de disparaître. À ce jour Don’t call me Jennyfer s’articule autour de 300 points de vente dont 220 sur l’Hexagone, et a enregistré un chiffre d’affaires annuel de 240 millions d’euros contre 300 millions d’euros avant la pandémie, comme le précise Fashion Network.

Pourtant, la marque pour adolescentes avait déjà été fragilisée en 2019. Une année durant laquelle, l’enseigne avait opté pour un repositionnement, une nouvelle ligne marketing et un changement de nom, passant de Jennyfer, à Don’t call me Jennyfer.

Trois ans plus tard, en 2021, un plan social avait été conduit, entraînant ainsi la fermeture de 20 boutiques et la suppression de 66 postes, jusqu’à ce qu’en juin 2023, la marque française soit placée en redressement judiciaire pour motif de cessation de paiements, de l’augmentation de ses dépenses et de la chute de ses ventes.

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La marque française Dont’ call me Jennyfer a trouvé trois repreneurs

Annoncé la semaine dernière aux employés et mis en place dans le cadre de la procédure, le plan social, sera présenté aux équipes ainsi qu’au tribunal de commerce d’ici la fin de l’année, comme l’a précisé l’entreprise à Fashion Network.

Le PSE qui devrait se dessiner, touche 60 emplois au siège de Don’t call me Jennyfer à Saint-Ouen et 15 postes dans les services logistiques. « Notre objectif est de préserver un maximum d’emplois dans les conditions de marché actuelles» a souligné un membre de la direction à nos confrères. Des licenciements sont envisagés d’ici la clôture de l’année, représentant ainsi 7% des effectifs de l’entreprise qui est impactée par la crise de l’habillement. Pour l’heure, les boutiques ne sont pas touchées, mais la direction précise que « des négociations sont en cours avec les bailleurs au sujet des loyers. ».

Concrètement aujourd’hui, l’objectif de la marque de prêt-à-porter féminine est de « retrouver la force du produit; élargir la cible, en s’adressant davantage à la lycéenne qu’à la collégienne; et à repenser la chaîne d’approvisionnement dans l’optique d’abaisser les stocks ».

À ce jour, et dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire, les administrateurs en charge du dossier ont lancé une recherche de repreneurs. À la suite de quoi, trois offres de reprises ont été suggérées. La direction tente de se montrer la plus rassurante possible vis-à-vis de ses employés, confiant ainsi que « le plan de continuation est la meilleure option pour une sauvegarde maximale des emplois ». Espérons que Don’t Call Me Jennyfer s’ajoute à la liste des marques françaises qui ont survécu à la crise.





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