Voici pourquoi un homme construit une belle maison et la quitte après l’avoir occupée pendant 3 jours
• Jean T. la cinquantaine, cadre dans une multinationale.
• Dans la nuit du 27 au 28 juillet, le domicile qu’il avait intégré trois jours plus tôt.
• Il dit sentir un mal être dans la nouvelle habitation.
C’est une histoire rocambolesque qui secoue la ville de Douala depuis quelques jours. Pour certains, elle a l’air d’un film d’Hollywood pourtant il s’agit des faits vécus par plusieurs temoins à Douala. En effet, Jean T., la cinquantaine, cadre dans une multinationale de la place, a quitté, dans la nuit du 27 au 28 juillet, le domicile qu’il avait intégré trois jours plus tôt à Logpom (arrondissement de Douala V). Demeure bâtie par l’intéressé et son épouse, Lorraine, enseignante, et censée leur faire tourner la page de la location, qui a duré plusieurs années du côté de Bonapriso (Douala I). Selon des informations obtenues par CT, le chantier avait été engagé en 2017. Un projet de duplex confié à un ingénieur des travaux. Après les finitions, il y a quelques semaines, la famille – les époux et leurs quatre enfants – a quitté Bonapriso pour Logpom, et donné d’ailleurs une fête ce samedi 24 juillet, en mode pendaison de crémaillère, à cette occasion. Mais dans la nuit du dimanche au lundi suivant, Jean T. aurait fait part à sa femme d’une sensation de mal-être liée à la nouvelle habitation.
L’épouse, pensant qu’il s’agit d’une nostalgie de l’ancien quartier chic, ne s’en émeut pas outre mesure. Mardi dernier, alors qu’elle est sortie pour son travail, Lorraine est appelée par son époux. Il lui demande de revenir au plus vite à la maison. Il est environ 14h. La dame rentre, et trouve sur place le camion ayant servi à leur déménagement de Bonapriso à Logpom quelques jours plus tôt. Son mari lui dit qu’ils doivent quitter la maison sans délai. Il en a trouvé une autre à Bonamoussadi… La dame cherche à comprendre.
Pas d’explication.
Malgré les tentatives de la femme de comprendre ce qui s’est passé, son n’époux ne donne aucune explication. Tout au plus, il dit que la plupart des effets étant encore dans les cartons, déménager sera aisé, et engage l’opération. Lorraine, toujours sous le choc, prend les enfants (dont le plus âgé a 12 ans) et va se poster dans un chantier voisin. De là, elle verra le camion de déménagement s’en aller. La dame engage une attente, après avoir appelé son père. Les heures passent, le jour tombe. Le mari ne revient pas. Finalement, vers 21h, Lorraine reçoit un appel de son père. Il l’invite chez lui, à PK 17, où elle passera la nuit avec ses enfants. Aux dernières nouvelles, le duplex de Logpom reste inhabité. La pauvre dame reste inconsolable et dit devoir comprendre réellement ce qui ne va pas.
