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la femme du prince Harry adopte les chaussures les plus tendance du printemps 2024


De sortien en compagnie de Clare Waight Keller, la styliste britannique qui lui a confectionné sa robe de mariée Givenchy, Meghan Markle a fait un clin d’œil vestimentaire à son amie pour lui en mettre plein la vue. Somme toute, un autre détail a attiré l’attention : ses ballerines. Une tendance chaussures du printemps-été 2024, qui est d’ores et déjà adoptée par les pointures de la mode.

Meghan Markle et le prince Harry se sont rendus au Canada pour préparer les Invictus Games 2025

Entre l’hospitalisation de Kate Middleton suivie d’une longue convalescence et l’opération de Charles III, qui a abouti à un diagnostic de cancer… Ce début d’année 2024 aura été particulièrement chargé pour la famille royale britannique. Des nouvelles loin d’être réjouissantes, qui ont poussé le prince Harry à se rendre au chevet de son père le roi, lors d’un séjour de moins de 24 heures à Londres, au début du mois. Un mois de février durant lequel le frère cadet du prince William a d’ailleurs chapeauté un projet qui lui tient particulièrement à cœur : les Invictus Games.

C’est en amorce de la cinquième édition de ce championnat multisports pour personnes en situation de handicap et soldats et vétérans de guerre blessés (qu’a lui-même fondé le prince Harry), que ce dernier s’est rendu au Canada, avec son épouse, Meghan Markle. Tout sourire, les Sussex se sont offert un bol d’air frais à la montagne, aux cimes de Mountain Square à Whistler, en Colombie-Britannique. Pour l’occasion, la mère du prince Archie et la princesse Lilibet a livré une performance vestimentaire de haut rang, en arborant des vêtements et des accessoires dignes de son statut de belle-fille du roi d’Angleterre. À présent de retour à Los Angeles, Meghan Markle en a profité pour exhiber une tout autre pièce mode, qui ne fait pourtant pas l’unanimité : les ballerines.

Meghan Markle a déjeuner avec Clare Waight Keller, l’ancienne directrice artistique de Givenchy, qui lui a confectionné sa robe de mariée

Somptueuse en tout point, Meghan Markle a irradié le bonheur, lors d’un déjeuner ce jeudi 22 février 2024. Si le prince Harry a brillé par son absence lors de ce rendez-vous, la duchesse de Sussex n’a cependant pas fait cavalier seul. Et pour cause, c’est aux côtés de la légendaire Clare Waight Keller que la belle-sœur de Kate Middleton a fait irruption au restaurant Cipriani, à Beverley Hills. Un quartier placé sous le signe du luxe, tout comme ce déjeuner, ayant réuni deux icônes de mode.

Familière avec le protocole royal britannique, l’ayant incombé lorsqu’elle n’avait pas encore renoncé à ses fonctions, Meghan Markle est loin d’avoir perdu les bonnes manières, stylistiquement parlant. Preuve en est, c’est en hommage au travail de Clare Waight Keller chez Givenchy, que la femme du prince Harry a arboré les lunettes de soleil « GV7112/S Pilot » issues de la maison de luxe britannique. Loin de s’être cantonnée à arborer une seule marque de luxe, Meghan Markle a, comme de coutume, misé sur un somptueux manteau portefeuille en cachemire. Une création esquissée par Max Mara, que l’ancienne actrice de Suits a combiné avec un pantalon ceinturé Ulla Johnson « Hazel », une pochette daim Cesta Collective, et aussi et surtout, des ballerines Aquazzura. Une maison de mode italienne qu’affectionne tout bonnement, Meghan Markle.

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En ballerines, l’épouse du prince Harry légitime cette chaussure historique

N’ayant jamais mis les ballerines de côté, même lorsqu’elle vivait en Angleterre, Meghan Markle, semble apprécier le confort paré à toute épreuve, de ce soulier historique. Si les ballerines redeviennent tendance pour la saison, cela n’est en rien le fruit du hasard. Présentes sur les podiums des défilés de mode printemps-été 2024 Chanel, Christian Sirano, les ballerines le sont tout autant dans les collections automne-hiver 2024 Ami, Emporio Armani et David Koma, qui contribuent à relancer la tendance en marche. Pour comprendre un tel engouement, il est essentiel d’enrichir sa culture mode en revenant sur les prémices de cette chaussure de danseuse.

Inspirées par l’héritage de la maison créée par Rose Repetto en 1947, les ballerines ont fait de nombreux pas de danse avant de se retrouver sous les projecteurs. Retour au XVIe siècle, à cette époque, la garde-robe universelle des hommes et des femmes privilégiait des chaussures plates et confortables, qui ont pu inspirer l’esthétique des ballerines modernes. Ce n’est qu’au cours des XVIIe et XVIIIe siècles que ces souliers ont été rehaussés par un talon, à l’image du style de la Cour du roi Louis XVI. Un succès tel, qu’il a même séduit Marie-Antoinette.

Des siècles plus tard, en 1932 et à des milliers de kilomètres de cela, à Sydney, l’Australien Jacob Bloch eut l’idée de fabriquer dans son atelier, des chaussons de danse sophistiqués, adaptés pour la ville. Les ballerines étaient nées. Pourtant, ce n’est qu’à compter des années 1940, que ces chaussures emblématiques ont vraiment commencé à faire leur effet, lorsque la styliste française d’origine italienne Rose Repetto a conçu des chaussures de danse, pour soulager les pieds de son fils, le danseur Roland Petit. Pour ce faire, elle appliqua la technique du « Cousu-Retourné », également appelée « Cousu-Chausson » ou « Cousu-Cosy », qui consiste à coudre la semelle à l’envers et à la retourner, afin d’assurer une flexibilité parfaite du chausson. Plus tard, en 1956, ce fut au tour de Brigitte Bardot de solliciter le talent créatif de Madame Repetto. À la demande de l’actrice et pour les besoins du film Et Dieu créa la femme, le premier modèle de la ballerine Cendrillon fut créé en 1956.





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