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ses confidences glaçantes sur sa soirée dans une boîte de Bordeaux, “Je n’ai pas su résister”


Sept mois après l’accident, le 26 septembre dernier, Pierre Palmade a rencontré la juge d’instruction chargée de son dossier. Cette rencontre cruciale a eu lieu au tribunal judiciaire de Melun, dans le bureau du magistrat instructeur et s’est étendue sur une période de trois heures. Au cours de cet interrogatoire, l’humoriste est revenu sur les circonstances de l’accident survenu en février dernier après une période de consommation de drogue de trois jours.

Les données partagées par la star française étaient attendues alors que son procès est prévu pour le printemps 2024. Un moment de tension où l’une de ses confessions, rapportée par le journal Le Parisien, pourrait potentiellement avoir des répercussions significatives sur son avenir judiciaire.

L’interrogatoire de Pierre Palmade au cœur de nombreuses discussions

La menace d’une sentence allant jusqu’à 14 ans de prison plane au-dessus de Pierre Palmade, aggravée par l’« état de récidive ». Ce risque aurait pu être encore plus lourd si le bébé de la jeune femme enceinte percutée par le véhicule du comédien était mort après sa naissance, provoquée par les médecins, et non avant. Actuellement soumis à un contrôle judiciaire, le comédien de 55 ans est tenu de se confronter à ses addictions. Il s’est notamment engagé dans une thérapie à Bordeaux.

Pourtant, c’est dans cette cité, sur les rives de la Garonne, qu’il aurait succombé à une « rechute », ainsi que l’a rapporté Purepeople. « Si je suis dans un contexte particulier favorable à la consommation, cela peut être très dur de résister. », aurait-il confié lors de son interrogatoire.

« C’est la bête noire du dépendant »

« L’idée est de ne pas me mettre dans de telles situations, par exemple [regarder] un film qui parle de drogue. Il faut trouver une stratégie, appeler un ami, appeler son parrain des Narcotiques anonymes, changer de film, écrire. C’est la bête noire du dépendant. », aurait-il détaillé d’après le quotidien.

Malgré les efforts entrepris pour sa guérison, Pierre Palmade aurait fait face à un « épisode de rechute » le 24 juin dernier, alors qu’il se trouvait seul à Bordeaux. La tentation se serait révélée trop grande alors qu’il se trouvait à proximité d’un bar gay. « J’ai voulu y trouver du réconfort, des sourires », aurait-il confié.

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La juge d’instruction, « irritée » par les propos de Pierre Palmade

« Je suis entré… Les gens étaient gentils avec moi, je ne pensais qu’à me changer les idées, je me suis laissé entraîner dans une discothèque gay. », aurait-il reconnu. Avant de poursuivre sans détour :  « Là, reconnu par tout le monde, quelqu’un m’a proposé de la 3MMC. Je n’ai pas su résister. C’est tout sauf de la désinvolture. Je comprends que cela soit perçu comme scandaleux. Cela s’est fait pas à pas. » 

« Il y a un bar gay, quelqu’un me sourit, deux verres, une boîte de nuit, quelqu’un s’assoit à côté de moi et me met un paquet dans la poche du pantalon, et voilà, c’est plus fort que moi. », aurait-il résumé devant les autorités. Pierre Palmade a alors pris la décision, de son propre gré, de subir une nouvelle hospitalisation. Celle-ci s’est déroulée entre le 4 juillet et le 15 août. La juge d’instruction aurait été « irritée » par la consommation de drogue rapportée par Pierre Palmade. Elle aurait vivement exprimé sa préoccupation : « Votre comportement soulève des interrogations quant à votre véritable prise de conscience de la gravité des faits pour lesquels vous êtes actuellement mis en examen. » Reste à savoir si les informations obtenues lors de cet interrogatoire influenceront le verdict final de son procès.





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