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Le grand cortège des Brandons a attiré 15’500 personnes dimanche à Payerne (VD), une affluence qualifiée de très bonne par les organisateurs. Les treize chars et douze guggens ont pu parader dans les rues de la Cité de la Reine Berthe par une météo de rêve.

Lors de cette 129e édition, environ 700 musiciens ont participé à ce cortège payant. Les chars ont brocardé cette année Chat GPT, Barbie, les Stroumpfs ou encore les débrayages des agriculteurs en France, a déclaré à Keystone-ATS Loris Cornamusaz, responsable de la communication.

Le cortège des enfants du samedi, gratuit, s’est lui déroulé devant plus de 12’300 spectateurs. Comme chaque année, ce sont 3,5 tonnes de confettis qui ont été déversées au total sur les têtes et dans les rues de la ville, a détaillé le porte-parole.

Nouveauté 2024, un restaurant éphémère au pied de l’abbatiale a connu un « succès phénoménal ». Les organisateurs y ont fait renaître un célèbre bistrot payernois, le restaurant de la Reine Berthe, qui a fermé ses portes l’année dernière.

Pas d’incident majeur

Question sécurité, tout s’est bien passé, hormis une ou deux bagarres et de la bobologie, a poursuivi M. Cornamusaz.

Les Brandons ont débuté de bonne heure vendredi matin avec le cortège matinal du « Tcheu c’est l’heure », mis en place l’année passée et inspiré du « Morgenstreich » bâlois. Dès 05h30, plusieurs guggens ont donné des concerts dans différents lieux du chef-lieu broyard.

Le carnaval se terminera lundi avec la traditionnelle nuit des chineuses. Celle-ci voit des femmes de la région costumées et déguisées aller taquiner les hommes dans les cafés.

Le budget de la manifestation se monte à 550’000 francs. « Cela fait du bien de voir tout ce monde. Nous devrions être dans les chiffres noirs », a relevé M. Cornamusaz. « L’occasion de se rattraper un peu, après des années de mauvaise météo et de Covid ».

L’an dernier,15’000 personnes s’étaient rendues au cortège des Brandons, lors de sa première édition normale post-pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats





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