Judith Godrèche fond en larmes en revoyant des images douloureuses de son passé (ZAPTV)

Samedi 23 décembre, Judith Godrèche était l’invitée de Léa Salamé dans Quelle époque ! pour présenter sa mini-série inspirée de son enfance douloureuse. Au cours de son entretien, l’actrice n’est pas parvenue à retenir ses larmes après avoir visionné des images d’archives datant de 1990.

Elle fait partie des actrices que les Français ont vu grandir. Judith Godrèche n’avait que 13 ans lorsqu’elle a fait ses débuts au cinéma. À 51 ans, elle est de retour sur les écrans avec une mini-série baptisée Icon of French Cinema, disponible sur arte.tv. Dans cette autofiction de six épisodes, elle revient notamment sur sa relation médiatisée avec le réalisateur Benoît Jacquot. À l’époque, l’actrice de 14 ans est ouvertement en couple avec le cinéaste de 40 ans. Désormais maman d’une adolescente, elle a tenu à expliquer le système d’emprise dont elle a été victime dans sa jeunesse.

« Si un homme de 40 ans approche ma fille, je le tue. C’est parce que j’ai une fille adolescente que je parviens à réaliser ce qui m’est arrivé, à me dire que j’ai navigué seule dans un monde sans règle ni loi« , a-t-elle confié au magazine Elle. « Je me demande, avec le recul, si les adultes s’interrogeaient : ‘Il y a un problème, elle est trop petite, qu’est-ce qu’elle fait là ?’ Je n’avais aucune idée de ce que disait la loi, j’ai arrêté l’école à 15 ans, les histoires qu’on lit, les films qu’on voit, tout valorisait cette image de lolita, de baby doll », a-t-elle également confié.

« C’est la première fois de ma vie que je pleure à la télévision »

Samedi 23 décembre, Judith Godrèche était l’invitée de Léa Salamé dans Quelle époque !. Au cours de son entretien, l’actrice a replongé dans son passé en visionnant une interview datant de 1990 où elle apparaît aux côtés de Benoît Jacquot. Après avoir regardé cette archive, elle n’est pas parvenue à retenir ses larmes. « Je crois que c’est la première fois de ma vie que je pleure à la télévision », a-t-elle confié, très émue.

« C’est à travers justement la promotion de cette série, à travers les femmes que je rencontre, à travers de la génération de ma fille […] à travers elles et ce qu’elles perçoivent et ce qu’elles comprennent mais aussi leur conception du consentement, que dans le fond il y a une forme de prise de conscience qui m’émeut. C’était tellement enfoui en moi« , a-t-elle ensuite expliqué. Un témoignage poignant.