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Joshua Osih refuse de rejoinde la coalition qui porte la candidature de Maurice Kamto à la présidentielle 2025


Dans un contexte de débat entre partisans de la coalition et de la transition, le président national du SDF s’est prononcé cette semaine dans une interview accordée au journal l’Oeil du Sahel et pour dire le moins il est plus portée vers une transition. Refusant ainsi de rejoindre la coalition APC qui porte la candidature de Maurice Kamto, mais est plus favorable à l’idée de transition défendue par Cabral Libii.

Joshua Osih déclare: « C’est une question intéressante mais un peu hors sujet, tout simplement parce que le Cameroun va très mal. Dans ce contexte, le SDF depuis 1990, a à chaque occasion fait partie de toutes les unions des forces progressistes possibles pour arriver à des changements dans ce pays.

Mais nous sommes convaincus aujourd’hui que l’urgence du Cameroun n’est pas simplement de créer un groupe qui porte un candidat pour aller gagner une élection, mais surtout, avant d’entrer dans le cycle électoral qui est souvent infernal au Cameroun, parce qu’il dépend de la volonté du prince, il faudrait mettre tous nos efforts pour essayer d’appeler une transition politique au Cameroun.

Pour ce faire, il faut une transition poli- tique qui rassemble. Il ne faut pas une coalition qui divise, mais une transition politique qui rassemble. Donc nous devons travailler en tant qu’acteurs politiques dans ce pays, pour mettre ensemble les éléments qui peuvent être acceptés par le plus grand nombre, pour le proposer au peuple came- rounais qui est souverain, pour aller vers des résultats qui peu- vent nous donner un Cameroun nouveau demain, un Cameroun apaisé.

Je pense qu’en tant que parti sérieux, parti responsable, nous ne sommes pas dans la surenchère électorale aujourd’hui. Nous sommes plutôt en train de construire une sorte de convergence qui doit être aussi large que possible. Parce que vous savez qu’une transition politique ne réussit jamais à la fin d’une vic- toire électorale partisane, parce que si je gagne l’élection présidentielle et que je suis président de la République demain, je n’ai pas besoin d’entrer dans des dispositions transitoires parce que j’ai gagné l’élection et je veux mon mandat.

Donc si nous pouvons nous accorder sur comment on peut redresser ce pays d’un point de vue institutionnel, politique et même pourquoi pas économique et social, et que la plupart des Camerounais s’accordent à dire qu’après soixante années d’une autocratie qui est vraiment terrible pour un pays aussi doué que le nôtre, on ne peut qu’appuyer sur le bouton ‘’recettes’’. Et pour le faire, il faut une transition politique. Et c’est ce que nous disons aujourd’hui.

Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas intéressés par la politique, nous nous préparons tous les jours parce que nous ne sommes pas maîtres de l’agenda, mais nous pensons qu’en tant que parti sérieux, il faudrait déjà débattre sur comment on sort de cette impasse. Parce ce que c’est le système qu’il faut combattre ; et pour combattre un système, si on se réunit et on élit la meilleure personnalité possible comme président de la République sans toucher au système, les Camerounais vont continuer de souffrir.

Donc il faut qu’on s’accorde sur comment on fait cette rupture pour pouvoir présenter un projet aussi large et rassembleur que possible d’une transition politique que tout le monde et tous les Camerounais peuvent accepter. Et si la modalité pour y aller est l’élection, nous serons prêts pour ces élections

Rien de surprenant quand on sait que Jean Michel Nintcheu coordinateur de l’APC et Joshua Osih se vouent une haine sans pareil.

Boris Bertolt





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