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Incroyable : une ‘rébellion’ en gestation au sein de l’armée de Paul Biya, Etoudi en alerte

Ce n’est pas une rébellion classique. Mais c’est trop rare pour être souligner. En effet, des militaires en activité ont créé une association, les Pionniers du 21e BAFUMACO de Campo (APIOCAM), et ont organisé une assemblée générale à Kribi. Cependant, la création de cette association est en violation du règlement de discipline générale de l’armée, qui interdit à un militaire en activité de créer une association. De plus, ces militaires envisagent de créer une société de gardiennage, ce qui est également contraire à la réglementation. Les autorités de la marine nationale sont surprises que le capitaine de vaisseau Ambassa, commandant de la base navale et commandant d’armes de Kribi, ait autorisé une telle initiative au lieu de renvoyer les militaires auprès du ministre de la défense ou d’une autorité administrative compétente. En 1999, ces mêmes militaires avaient déjà créé des problèmes en paralysant la ville de Campo pour réclamer leur prime d’astreinte contre le capitaine de vaisseau Njofang, qui avait fini par partir. C’est une information livrée par le lanceur d’alerte Boris Bertolt.

« C’est une affaire qui embarrasse dans le contexte actuel des officiers supérieurs de l’armée. En effet des militaires en activité et répartis sur toute l’étendue du territoire national ont mis en place une association dénommée les Pionniers du 21e BAFUMACO de Campo dénommée APIOCAM.
Le 21e BAFUMACO est le 21eme Bataillon des fusiliers marins commando appartenant à la marine nationale. Ils ont convoqué une assemblée générale du 08 au 09 juillet 2023 à Kribi. Le capitaine de Vaisseau, AMBASSA commandant de la base navale et commandant d’Armes de Kribi a validé la création de cette association. Sauf que Le règlement de discipline générale de l’armée ( RDG) interdit à un militaire en activité de créer une association. Pire encore, dans le cadre de ce projet ils veulent créer une société de gardiennage », révèle Boris Bertolt

Boris Bertolt explique par ailleurs qu’ « au sein de l’Etat-major de la marine nationale l’on ne comprend pas pourquoi le capitaine de Vaisseau Ambassa au lieu de renvoyer ces militaires auprès du ministre de la défense, Joseph Beti Assomo pour demander l’autorisation ou alors auprès d’une autorité administrative qui naturellement aurait rejeté la demande, a pris sur lieu d’autoriser une telle initiative. Il est à noter ici que les même militaires en 1999 ont paralysé la ville de Campo parce qu’ ils réclamaient leur prime d astreinte contre le capitaine de Vaisseau Njofang. Ce qui avait causé son départ. »

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