« Il l’a coincée entre ses jambes » : les détails glaçants de la dernière plainte qui vise Gérard Depardieu

Vendredi 23 février 2024, une décoratrice a déposé plainte contre Gérard Depardieu pour une agression sexuelle présumée, arrivée lors d’un tournage en 2021. L’avocate de la plaignante, Me Carine Durrieu-Diebolt, a détaillé le comportement du comédien avec sa cliente sur BFMTV lundi 26 février.

La liste des victimes présumées de Gérard Depardieu s’allonge. C’est la diffusion du Complément d’enquête lui étant consacré, programmé en décembre 2023 sur France 2, qui a constitué un véritable choc pour l’opinion publique. Des images de l’acteur, filmées par Yann Moix en Corée du Nord, ont été retrouvées et diffusées par les journalistes de France 2. On y entend l’interprète de Jean-Claude dans Les Valseuses y sexualiser une petite fille de 10 ans en train de suivre un cours d’équitation.

Selon des informations de Mediapart publiées dimanche 25 février 2024, Amélie, une décoratrice ensemblière âgée de 53 ans, aurait déposé plainte au parquet de Paris contre Gérard Depardieu, vendredi 23 février. Elle a accusé le comédien d’agression sexuelle, harcèlement ****** et outrages sexistes, lors du tournage des Volets verts, dirigé par Jean Becker en 2021. Son avocate, Maître Carine Durrieu-Diebolt, a donné les détails de la présumée agression sexuelle de sa cliente sur BFMTV lundi 26 février.

« Le même type de victime »

« Elle passait dans le couloir où était assis monsieur Depardieu et il l’a captée, il l’a attrapée, il l’a coincée entre ses jambes et il l’a touchée sur le corps, jusqu’à la poitrine, il lui a touché les seins, ce qui caractérise l’agression sexuelle », a révélé Maître Carine Durrieu-Diebolt sur l’antenne de BFMTV. Très choquée par ce qui était en train de lui arriver, la décoratrice de 53 ans s’est sentie « complètement impuissante », « comme dans un piège à loup », selon son avocate. Les faits se seraient passés devant les yeux de témoins, qui ont réussi à l’extirper de la situation.

Maître Carine Durrieu-Diebolt a notamment dénoncé le mode opératoire du comédien, qui serait toujours le même, selon les différents témoignages des femmes qui ont dénoncé les agressions sexuelles dont elles ont été victimes. « La première étape de monsieur Depardieu, c’est de choquer par les mots. Ensuite, la victime est complètement tétanisée sur le moment […], et c’est là qu’il commence les agressions sexuelles », a-t-elle expliqué.

L’avocate a également assuré qu’il agressait toujours « le même type de victime : des femmes en situation de vulnérabilité ou de faiblesse par rapport à lui« . Elle est aussi revenue sur le témoignage de Carole Bouquet dans l’émission Quotidien en décembre 2023. « Je suis certaine que ça a été un homme très bien avec [Carole Bouquet], mais il n’en demeure pas moins qu’avec des femmes en situation de vulnérabilité ou de faiblesse, il les agresse », a-t-elle regretté, tout en évoquant la crainte des victimes de dénoncer les actes de Gérard Depardieu, car il règne une véritable « omerta » sur les lieux de tournage, notamment parce que les membres de l’équipe forment une « grande famille », a-t-elle assuré.