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Huawei se positionne comme atout technologique majeur des médias africains à l’ère de l’Intelligence artificielle


Invité à Yaoundé dans le cadre du sommet sur les Médias Africains et l’Intelligence Artificielle (IA), le Vice-président en charge des relations publiques de Huawei Northern Africa (Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale), Adnane Ben Halima, a présenté l’apport de Huawei dans ce nouvel outil et invité les médias à s’en approprier.

Pour Adnane Ben Halima, Huawei dispose d’outils spécifiques accessibles aux médias à travers lesquels il peut s’approprier l’IA en s’appuyant sur un partenaire sûr. Le Vice-président en charge des relations publiques de Huawei Northern Africa a accordé une interview à Camerounactuel.com

En tant que Vice-président en charge des relations publiques de Huawei Northern Africa, comment concevez-vous l’intelligence artificielle ?

Je pense que c’est un nouvel outil très performant développé par l’humain qui se base essentiellement sur un flux énorme de données qui transitent. Il s’agit d’algorithmes pouvant traiter et brasser toutes ces informations afin d’obtenir un résultat après des calculs que l’humain ne peut pas faire tout seul. L’IA s’alimente de données et donne des résultats en temps réel aux humains pour une assistance dans différents secteurs tel que l’éducation, la santé, l’énergie, les médias, etc.

L’utilisation de l’Intelligence artificielle chez Huawei n’est pas très récente car elle est présente depuis plus de 15 ans dans nos systèmes, ceci à travers l’équipement réseau qui gère plusieurs milliers de paramètres. En effet, le réseau n’étant pas une entité statique puisqu’il dépend du mouvement des personnes, des téléchargements effectués et bien d’autres, il s’optimise perpétuellement pour donner le meilleur signal aux gens, et cela grâce à l’IA.

Il y a une année très importante en ce qui concerne l’IA, c’est 2022 avec l’apparition de ChatGPT. C’est à ce moment que les gens ont découvert ce qu’on appelle Generated AI ou l’IA générative qui a permis au grand public d’expérimenter l’IA de façon direct. C’est à partir de ce moment qu’elle a pris de l’ampleur.

Chez Huawei nous pensons que c’est un outil formidable. Mais comme pour tout outil, il y a toujours le bon côté des choses si on est « honnête » par rapport à son utilisation. Toutefois, il peut aussi y avoir des scénarios beaucoup moins plaisants si l’outil est utilisé avec de mauvaises intentions.

Quel est votre ressenti à propos de l’organisation de ce forum international sur les médias et l’IA ?

Le mot qui peut définir cela est « précurseur ». En effet, j’ai vraiment apprécié que cet évènement soit organisé au Cameroun, l’IA étant un sujet en découverte. Même dans les pays développés, ils ne savent pas encore comment bien la traiter. Par exemple Elon Musk a demandé une pause pour voir comment cette technologie va évoluer, car c’est tellement rapide… Ceci fait de l’IA un sujet extrêmement intéressant et inédit.

En parler sur le continent africain et surtout dans différents secteurs notamment les médias, je trouve ça vraiment précurseur, très intéressant et très instructif. J’étais ravi d’entendre tous les témoignages et tous les participants qui étaient de très grande qualité.

En tant qu’équipementier, quel est le positionnement de Huawei par rapport à l’IA en Afrique ?

Huawei est équipementier et fournit des infrastructures de réseau. Ces infrastructures ont deux parties : la connectivité et le cloud. L’information doit être accessible à tout le monde, à tous moments et en tous lieux, c’est ça la connectivité. Ensuite l’information doit être stockée par les centres de données et elle doit être analysée ; c’est ça les cloud ou les serveurs. On parle là d’un flux énorme ; il s’agit du trésor du 21è siècle car contenant des milliards de données. C’est pour cela que nous investissons énormément dans notre structure sur l’IA et nous exhortons davantage de pays à en faire de même.

Juste pour vous donner quelques chiffres. Savez-vous que seulement 2% des données sont traitées sur le continent africain et que tout le reste des données sont traités ailleurs ? On constate donc qu’il y a beaucoup d’innovation à développer dans ce sens.

Huawei fait dans les infrastructures et l’IA, elle, a besoin de ces infrastructures là pour se développer et c’est là où les choses ont tout leur sens, c’est un couplage entre cloud, data center et IA parce que cette dernière ne peut fonctionner qu’avec les données et les données sont là et accessibles à travers le réseau.

Huawei est fournisseur de cloud privé pour les clients qui veulent construire leur propre cloud. Ceci n’empêche que nous ayons notre propre offre cloud public accessible dans le monde entier. Nous avons fait en sorte que l’environnement cloud que nous proposons à nos clients dispose déjà des applications basées sur l’IA dans plusieurs secteurs. Ces applications sont déjà préinstallées sur le cloud.

Par exemple, un média qui a besoin d’une traduction en temps réel peut le faire sur notre cloud. De même, s’il a besoin d’un sous titrage en temps réel ou alors d’effectuer des recherches par voix ou par image d’une personne dans des clips vidéo énormes ou à travers des centaines de milliers de vidéos, il peut aussi le faire plus facilement sur notre cloud. Autre chose, ces applications peuvent permettre la compression des clips vidéo afin de minimiser la contrefaçon et réduire le stockage.

Vous constaterez donc qu’il y a une multitude d’applications sur le cloud de Huawei dédiées pour différents secteurs notamment les médias, mais aussi les finances, l’énergie etc.

Alors qu’il s’agisse des start-ups ou des entreprises, au lieu de se casser la tête à chercher les applications, les installer chez eux et en assurer la maintenance, ils peuvent trouver un environnement prêt à être utilisé si ils achètent de l’espace chez Huawei.





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